Le milieu de terrain, revenu à l’Amiens SC au milieu de la saison 2024-2025, est un passionné de cyclisme et s’il n’avait pas été footballeur, nul doute qu’il aurait choisi la voie du vélo.
Chaque jour, le milieu de terrain de l’Amiens SC Thomas Monconduit essaie de trouver le moment opportun où il peut assouvir sa passion, qui est celle de suivre le Tour de France. Depuis qu’il est professionnel de football, le joueur âgé de 34 ans est le plus souvent en stage de préparation avec son équipe, qui est l’Amiens SC, au moment où se déroule le Tour de France. C’est que ce joueur est un véritable passionné du cyclisme et il est finalement au courant de ce qui se passe en ce moment sur la Grande Boucle.
Thomas Monconduit et le cyclisme, c’est une vieille histoire qui remonte à sa jeunesse. « Tous les jours, je suis le Tour de France, avoue-t-il. Je tiens compte des entrainements que nous avons l’après-midi vers 17 heures et c’est le moment de l’arrivée d’une étape. Mais dès que je rentre chez moi, je mets le replay et je suis au courant de ce qu’il s’est passé durant l’étape. Quant à (Tadej) Pogačar, pour moi, pas de problème, il a déjà gagné le Tour. Il est vraiment trop fort. Il sait tout faire sur un vélo et il peut même revenir à Paris avec deux ou trois maillots. Je note aussi que le cyclisme se développe dans son pays. Le cyclisme, j’en rêve depuis que je suis tout petit. Tenez, j’ai même tenté l’escalade du Mont Ventoux il y a quelques années.

Admiratif de Kevin Vauquelin et de Lenny Martinez
« J’étais encore à l’ASC et je me souviens que cela devait être en 2019. C’est dur et je n’ai pu aller jusqu’au bout car il y avait beaucoup de brouillard et trop de vent. Nous avions regardé le record de la montée du Ventoux qui était de 40 minutes et nous, nous avions mis plus de deux heures, se remémore le milieu de terrain. Cette passion du cyclisme, je l’ai depuis tout petit. Mon père nous emmenait voir le Tour de France et quand nous étions en vacances dans le Sud de la France, nous allions évidemment voir le Tour. Le vélo, je l’aime tellement que je viens souvent à l’entrainement à la Licorne à vélo. J’aime me promener en ville et les gens me croisent et me reconnaissent. Dans ma jeunesse, j’étais un fan du sprinter allemand Eric Zabel. Aujourd’hui, j’aime bien (Kevin) Vauquelin et (Lenny) Martinez et j’ai vu que de jeunes Français pointent leur nez. Si j’avais été coureur professionnel, d’abord j’aurais adoré et je pense que j’aurais été un puncheur. Je n’aurais pas été par contre un bon grimpeur ni un bon sprinter. Je pense que je me serai rapproché du style de Julian Alaphilippe et plus loin du Belge Philippe Gilbert. »
Lionel Herbet
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr

