Face à Caudry ce samedi soir, Ali Nouaour n’a pas vraiment apprécié que son équipe cède de la sorte face à des Nordistes plus entreprenants. Un visage peu habituel pour l’AMVB qui a manqué l’occasion d’assurer son maintien en Elite.
Ali Nouaour l’avait particulièrement mauvaise après la défaite de son équipe contre Caudry samedi soir (0-3). La raison est simple : il n’a pas du tout apprécié le visage de sa formation, dépassée dans presque tous les compartiments du jeu. À chaud, il peinait à expliquer ce non-match, mais il ne mâchait pas ses mots pour exprimer son mécontentement : « À aucun moment, on a fait le match qu’il fallait. On n’a pas le sentiment que c’était un match pour se maintenir. […] C’est une faute professionnelle de jouer à ce niveau-là. On n’a pas bien réceptionné, on n’a pas fait de bons choix à la passe. Ils ont bien vu notre jeu, ils ont bien servi. Dans une saison, il y a des matchs comme ça ; celui-ci tombe au mauvais moment. »
Il a manqué trop de choses aux Aigles de l’AMVB pour espérer inquiéter les Caudrésiens, notamment portés par Nicolas Maréchal, ancien international français (191 sélections), et par le pointu brésilien Ruyther Tesoura. « Il nous reste deux matchs. J’espère qu’on ne les jouera pas à ce niveau-là. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on a joué de cette façon. On avait plutôt fait une bonne semaine, mais on a eu un niveau de jeu vraiment pas top. Je n’ai pas reconnu mon équipe. On n’a pas bien joué. » Ali Nouaour a chargé son collectif et a indiqué qu’une discussion dans le vestiaire était nécessaire en vue des deux derniers matchs de la saison à Lyon puis contre Charenton au Coliseum. D’autant plus qu’en loupant le coche samedi soir, les Amiénois ont vu les Caudrésiens prendre la première place du classement. « On a encore des points à aller chercher. Je vais laisser la parole au groupe pour savoir pourquoi on a joué de cette façon. On a le droit de perdre, mais c’est la manière qui me dérange. On doit se battre sur chaque ballon. On a un peu réagi dans le troisième set où c’était mieux, mais on n’a jamais réussi à passer devant. On a toujours été menés au score », regrette fortement le technicien amiénois, visiblement très déçu de ce qu’il a vu de ses joueurs.
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr