Alors que le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball s’apprête à jouer son avant-dernier match d’une saison éprouvante. Cette rencontre sera la dernière de Ion Dobre à domicile sur le banc du club picard, qu’il occupe depuis trois ans.
Dès lundi, à l’entraînement, moins de 48 heures après la défaite à Calais scellant le destin du Longueau Amiens Métropole Volley-Ball, relégué en Nationale 2, Ion Dobre a réuni ses joueuses. Dans son discours, le technicien franco-roumain a tenu à garder concernées ses joueuses sur les deux dernières rencontres de la saison. Ce à quoi les Longacoissiennes ont adhéré rapidement. « Je leur ai dit que je ne changeais pas le programme et que le prochain match était aussi important que les autres qui sont passés. J’ai demandé aux joueuses de rester concentrées et de se comporter en professionnelles. C’est ce qu’elles ont fait cette semaine. On va essayer demain, malgré l’heure du match (17 h 30), de faire un bon match et de le gagner », détaille-t-il.
Dernier match à domicile pour Ion Dobre
Ce samedi, avec la réception de Nantes, à un horaire peu habituel, les Samariennes, qui vont donc devoir s’adapter, entendent également terminer sur une bonne note cet exercice à domicile. Cette rencontre, sans véritable enjeu, sera la dernière de Ion Dobre sur le banc du LAMVB à domicile, au gymnase Pellerin, là où tout se passait si bien l’an passé. « Pour moi, c’est exactement comme le premier match, le cinquième, le dixième ou le quarantième. J’ai assez d’expérience pour ne pas me laisser submerger par les émotions. Si c’était le dernier match de ma carrière d’entraîneur, ça aurait été différent. Ce sera un match comme les autres, je l’aborde avec la même envie de gagner que les autres », évoque Ion Dobre, qui quittera le club à l’issue de la saison, après trois ans au club. Cela pourrait aussi être la dernière à domicile pour une bonne partie de l’effectif avec cette descente en Nationale 2. À moins que, comme le pense Ion Dobre, le club ne soit repêché la saison prochaine en Elite, faute d’un nombre insuffisant de clubs dans la division ou d’une réforme du championnat.
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler & Léandre Leber – Gazettesports.fr