Le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball, au bord de la relégation, peut rester en vie dans la lutte pour le maintien en Elite s’il revient de Calais avec une victoire acquise en trois ou quatre manches.
Le sort du Longueau Amiens Métropole Volley-Ball peut être scellé dès ce samedi. Avec cinq longueurs de retard sur Calais, la formation entraînée par Ion Dobre peut voir la relégation en Nationale 2, qui lui pend au nez depuis quelques semaines. Elle deviendra effective, en cas de défaite en trois ou quatre manches. Il ne faut pas être né de la dernière pluie pour comprendre l’importance de ce déplacement dans le Pas-de-Calais.
« Les petites coupures cassent un peu le rythme, mais pour nous, elle est bien tombée parce qu’on a fini par une défaite qu’on regrette encore. Le match contre Calais, comme je l’ai dit aux filles cette semaine, c’est un match à ne pas perdre pour pouvoir encore avoir des chances de se sauver », déclare Ion Dobre. Ces deux semaines de coupure ont permis de préparer cette rencontre décisive de la façon la plus sereine possible, même si le contexte quelque peu pesant plane au-dessus du LAMVB. Une nouvelle fois, l’effectif sera très court pour le technicien franco-roumain qui ne pourra compter que sur sept joueuses : Jasmine Adjabi sera sur une jambe puisqu’elle n’est pas encore complètement rétablie et ne le sera probablement pas jusqu’à la fin de la saison selon Ion Dobre. Julie Devaux sera quant à elle absente.
Pour tenter de battre à nouveau cette équipe de Calais que Longueau avait vaincue au tie-break, l’entraîneur samarien a un plan bien précis : « On a mis en place deux stratégies. La première : on va essayer de voir si ce qu’on a utilisé lors du premier match fonctionne toujours. On a aussi anticipé en mettant d’autres choses en place en sachant qu’ils pourraient s’appuyer sur le match qu’on a gagné. Je dis qu’on est bien préparés, il ne reste plus que le travail à faire.«

La fatigue mentale gagne le groupe
Le LAMVB est dans une position délicate avec seulement deux unités au compteur. La saison n’est pas encore terminée, mais la fatigue, aussi bien physique que mentale, commence véritablement à se faire ressentir. Il n’y avait qu’à voir les visages très déçus et énervés à l’issue du dernier match. Mais cet exercice 2024-2025 aura été éprouvant pour tout le club : que ce soit pour le président Bernard Couillet, son entraîneur Ion Dobre ou pour les joueuses. « Faire une saison à sept joueuses, s’entraîner deux fois par jour à 7 joueurs. C’est fatiguant, mais il n’y a rien qu’on puisse changer. Tout le monde est frustré parce qu’on a besoin, pendant le match, d’avoir un ou deux changements pour soulager les joueuses qui sont en difficulté, surtout sur la longueur de saison. On a eu beaucoup de choses contre nous, beaucoup de pertes de set à deux points, des blessures au début de saison (celle d’Aminata Dia contre Valenciennes, ndlr). Mais on ne va pas se cacher de la difficulté. On va essayer de faire le maximum pour s’en sortir. »
Elite, play-downs, 4e journée
Samedi 12 avril, 19 h, porte de Calais : Calais (5e, 7 pts) – LAMVB (6e, 2 pts)
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr