HOCKEY SUR GLACE (Ligue Magnus) – Justin Bergeron : « Depuis quelques matchs, ce que fait Fouquerel est incroyable »

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Comme souvent ces dernières semaines, Clément Fouquerel a réalisé une grosse performance. Le gardien des Gothiques d’Amiens est le grand artisan du succès face aux Spartiates de Marseille et permet à son équipe de prendre une option sérieuse sur la cinquième place.

Si les Gothiques d’Amiens se sont imposés face aux Spartiates de Marseille (3-2), ils le doivent en grande partie à leur gardien Clément Fouquerel, auteur d’une nouvelle performance de haute volée. Préféré à Taran Kozun, de retour dans le groupe, pour garder les cages amiénoises ce vendredi soir, Fouky a bien rendu la confiance que Mario Richer lui témoigne. Le technicien a évidemment salué la prestation de son joueur, qu’il a élu homme du match : « En résumé, c’est le match de Fouquerel. C’est lui qui nous a sauvés, c’est son match. C’est pour ça qu’il est là, pour arrêter la rondelle. Ce soir, il a fait un excellent travail. Les trois points lui reviennent. »

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Ces dernières semaines, l’ancien gardien des Boxers de Bordeaux affiche un niveau impressionnant sur la glace. « Depuis quelques matchs, ce que fait Fouquerel est incroyable« , constate Justin Bergeron, visiblement sous le charme des performances de son coéquipier. Ça nous donne l’envie d’aller chercher des résultats pour lui, on sait l’effort qu’il met là-dedans. C’est sûr que ça nous donne la confiance », ajoute-t-il. Auteur de deux blanchissages il y a deux semaines face à Briançon (3-0) et Gap au Coliseum (6-0), ce succès avait la saveur d’un troisième match sans encaisser de buts, tant le gardien amiénois a sauvé son équipe, avec pas moins de 50 arrêts (selon la Ligue Magnus, ndlr). Jan Dufek, pourtant top scorer des Phocéens, Patrik Machac, Iurii Sergienko ou encore Cédric Desruisseau, pour ne citer que ces quatre joueurs-là, se sont cassés les dents et ont fini la rencontre plus que frustrés. Il n’y avait qu’à les regarder, l’air désabusé voire profondément agacé par les prouesses de l’ange gardien gothique. Lequel a fini par s’incliner sur le but de Paul Joubert (1-1, 47’34) puis sur le but tardif de Viktor Bjorkung (3-2, 58’58).

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Clément Fouquerel a terminé la rencontre avec 96 % d’éfficacité face à Marseille.

Fouquerel bien aidé par une défense de fer

Clément Fouquerel a brillé, la défense des Gothiques aussi. En témoignent ces deux minutes durant lesquelles Amiens évolue en double infériorité numérique. Le visage de cette équipe amiénoise changeait, chacun se transcendait, se battait et s’arrachait pour récupérer le palet. Une bataille qu’ils ont remportée aux dépens des Spartiates, pas suffisamment spontanés pour faire tomber la forteresse gothique. Mario Richer a apprécié le gros travail en infériorité numérique de ses joueurs, parmi lesquels on retrouvait Justin Bergeron, lui aussi satisfait de l’effort fourni. « Notre power kill (infériorité numérique, ndlr) a fait le job. Être à cinq contre trois, ça nous a donné du momentum. La défense, tout au long du match, je crois que c’est un effort à cinq. C’est 5 joueurs dans une zone, donc je pense qu’on a bien travaillé en limitant les grandes chances de marquer, mais on en a donné quand même beaucoup », avoue le défenseur québécois.

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Krijan Cepon a marqué son troisième but avec Amiens cette saison.

Le gardien au rendez-vous, sa défense aussi, mais ce vendredi soir, sur la glace du Coliseum, l’attaque a trop souvent manqué à l’appel. Cela peut être surprenant de lire ces lignes avec ces trois buts marqués. Mais l’un d’entre eux est inscrit par Kristjan Cepon (3-1, 49’42), défenseur. Aussi, les Amiénois n’ont cadré que 13 tirs, dont six dans la première période. Un réalisme retrouvé, avec les réalisations de Djemel (1-0, 8’11) et de Maïa (2-1, 58’26), si l’on regarde ces statistiques, mais ce n’était pas vraiment du goût de Mario Richer. « Je pense que j’ai parlé chinois toute la soirée. Je ne me faisais pas comprendre, ironise-t-il. Ce qu’on devait faire : bien placer la rondelle, être intensif, finir nos mises à l’échec, ça n’a pas été compris. Je ne suis aucunement satisfait. Notre gardien a volé le match. Le reste, c’est un très mauvais match de notre part. » Pas satisfait, Mario Richer soulignait en revanche la bonne opération comptable réalisée avec ce succès. Lequel permet aux Gothiques d’Amiens de prendre dix points d’avance sur Marseille, mais aussi sur Chamonix, battu à Rouen sur la plus petite des marges. Et avec deux matchs en moins de 48 heures, le premier était celui qu’il ne fallait pas perdre, tant le duel avec les Brûleurs de loups, ce dimanche 26 janvier à 18 heures, paraît déséquilibré.

César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr