Le Pôle France Révolution se déplace ce samedi 18 janvier chez le champion en titre, le Flash de La Courneuve, pour débuter sa saison du casque de Saphir. Une rencontre importante que les joueurs et les coachs ont marqué d’une grande croix.
On y est, la saison de casque de Saphir débute ce samedi 18 janvier. Les pensionnaires du Pôle France se déplaceront chez les tenants du titre : le Flash de la Courneuve. L’année dernière, le Pôle France avait fini en tête du championnat, mais n’avait pas participé aux play-offs. Sur leur tableau de chasse, on pouvait trouver, entre autres, le champion de France, défait 21-3 lors de la dernière journée. Les Franciliens doivent avoir ce revers dans un coin de leur tête, car, comme le dit Steeve Guersent, « on peut toujours compter sur le Flash pour faire partie des favoris » et cela, quel que soit l’effectif et les années. Le head coach ajoute : « Impatient et pressé de pouvoir être samedi. Il y a beaucoup d’excitations et de motivations. On ne peut pas s’attendre à mieux pour démarrer une saison, que de jouer le champion en titre. » Fort de leurs succès en pré-saison, contre les Molosses et face aux Météores, et de ce « qu’ont appris les gars », Steeve Guersent espère « revenir avec un bon résultat et marquer, d’entrée, un grand coup sur ce championnat. » Cependant, l’entraîneur tient à souligner que cette date est sans aucun doute importante pour le Flash qui voudra également « frapper fort » : « L’attente, l’envie, l’enthousiasme qu’on a de jouer le Flash de la Courneuve, je pense que c’est identique de leur côté. » Le technicien s’attend à un match serré et difficile face à une équipe qui joue les premiers rôles.

La confiance vis-à-vis du résultat provient, dans un premier temps, de l’effectif à disposition du coach, mais aussi des précédentes saisons et des dernières rencontres entre les deux équipes. « On est plutôt confiant. On ne voudra rien d’autre que la victoire, c’est certain.« En effet, le Pôle France, à l’instar de celui de Bordeaux, est en capacité de proposer beaucoup de séances d’entraînements en compagnie d’entraîneurs professionnels, des séances qui se veulent « rigoureuses ». Le pôle situé à Amiens a quatre coachs à temps plein, des entraînements quotidiens, des séances de musculation, de vidéos et d’athlétisme. Steeve Guersent ajoute : « Je serais trop prétentieux de dire qu’on est meilleur coach que d’autres, c’est juste qu’on a plus de moyens. On fait les choses bien, puisque c’est notre travail. » Tout cela permet aux pensionnaires d’avoir toutes les cartes en main pour viser le plus haut niveau, dont la NFL, ce qui est le cas pour Wilfried Pene.
Direction la draft pour Wilfried Pene, ancien pensionnaire du Pôle France
Wilfried Pene a passé deux années au sein du Pôle France Révolution, qu’il a rejoint à 15 ans. Steeve Guersent se souvient : « Quand il est arrivé à 15 ans, il savait déjà où il voulait aller et se donnait déjà les moyens.« Le Français, natif de Tours, a rejoint un lycée au Connecticut puis a poursuivi sa carrière universitaire à Virginia Tech. Pour l’entraîneur, « c’est une grande fierté d’avoir pu avoir Wilfried au sein de la structure. » Il tient à insister sur le travail réalisé par ce joueur : « Si aujourd’hui il se présente à la draft, c’est uniquement grâce à lui. Dans la vie d’un sportif, on a beau lui mettre dans les mains n’importe quel coach, bon ou mauvais, si lui n’a pas envie de faire l’effort, ne se fixe pas des objectifs et n’est pas déterminé à aller vers ces derniers, il ne fera jamais rien. » Ce qui n’est pas le cas du defensive tackle qui « met toutes les chances de son côté. » Si son inscription à la draft, en avril, est une excellente nouvelle, le chemin ne sera pas facile. Les 32 équipes de la NFL possèdent respectivement sept choix de drafts. Au total, 224 joueurs seront draftés, soit 6,5% des joueurs universitaires ! Dans l’éventualité où son nom venait à être appelé, il deviendrait le deuxième Français, après Richard Tardtis, à être drafté. Dans le cas où madame La Chance ne lui sourit pas, il visera, durant la période d’undrafted free agent, c’est-à-dire les joueurs qui se sont présentés sans succès à la draft, un contrat avec une équipe. Auteur de sa meilleure saison universitaire, le Français a encore du chemin à faire, mais cela reste « un parcours incroyable pour un jeune Français. »
Casque de Saphir, 1ère journée :
Samedi 18 janvier, 18 h, La Courneuve : Flash de La Courneuve – Pôle France Révolution
Cyprien Baude
Crédit photo : Théo Bégler et Louis Auvin – Gazettesports.fr (archives)