HOCKEY SUR GLACE – Ligue Magnus : Les Gothiques confrontés à la dure loi du mois de janvier

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Sans plusieurs joueurs cadres de l’effectif, l’éprouvant mois de janvier des Gothiques d’Amiens se poursuit ce vendredi avec la réception des Pionniers de Chamonix (20 h 15) au Coliseum.

Mois le plus chargé en nombre de matchs, janvier réserve souvent son lot d’imprévus s’ajoutant à l’accumulation des matchs sur une courte période. Cette saison, Amiens doit disputer 11 rencontres sur ces quatre premières semaines de l’année. Les Gothiques viennent d’en enchaîner trois en l’espace de six jours, face à Briançon puis une double confrontation face à Gap, d’abord au Coliseum (6-0) puis à l’Alp’Arena (3-2, a.p). Après 13 heures de bus pour revenir dans la capitale picarde mercredi, les organismes ont quelque peu souffert. Au programme ce jeudi, du repos, un entraînement plus léger voire ludique pour certains, tandis que d’autres ont passé la matinée en salle de musculation.

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Alors l’incertitude plane sur la présence de certains joueurs, et Mario Richer est resté très évasif sur la situation physique de son effectif avant la réception des Pionniers de Chamonix ce vendredi (20 h 15) : « On verra. Demain, c’est demain. Aujourd’hui (jeudi), il manque des joueurs. Il y a des joueurs qui sont en récupération. Il y en a qui sont blessés, il y en a qui ont des maladies. Demain est un autre jour », souriait-il. La seule certitude concerne l’absence de James Phelan, suspendu quatre matchs après sa bagarre avec le Gapençais Paul Nassivet mardi soir, en plus de celles de Jesper Larinmaa, Mathieu Mony, Gauthier Gibert et Ugo Tocquin. Lequel ne devrait pas refouler la glace avant fin janvier. Deuxième renfort arrivé en cours de saison, après Josh Brittain qui avait signé à la mi-novembre, Paul Le Lem, initialement prêté jusqu’au 19 janvier par les Dragons de Rouen, pourrait rester davantage puisque Amiens souhaiterait le conserver.

Chaque petit point est important, que tu gagnes ou que tu perdes en prolongation ou en fusillade.

Mario Richer, entraîneur des Gothiques d’Amiens
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James Phelan est suspendu pour la réception des Pionniers de Chamonix.

Mais ce mois de janvier est chargé pour toutes les équipes, et les blessures sont aussi le lot des autres formations de la Ligue Magnus. Loin de s’apitoyer sur leur sort, les Gothiques de Mario Richer ont mieux entamé 2025 qu’ils n’avaient terminé 2024. Sur les cinq premiers matchs de l’année, Amiens a pris des points sur quatre d’entre eux. Seul le déplacement à Chamonix, dans les Alpes, a vu les Picards revenir bredouille (5-1). « Je ne pense pas qu’on soit fatigué. La fatigue n’est pas là. On a bien répondu, estimait-il. On a fait trois matchs en six jours et on a cherché des points à tous les matchs. Oui, on a des défaites en prolongation, en fusillade, mais on est allé chercher au moins un point dans six des sept derniers matchs. Chaque petit point est important, que tu gagnes ou que tu perdes en prolongation ou en fusillade. Au moins, tu vas chercher un point. C’est mieux qu’une défaite. Au début de la saison, on gagnait tous nos matchs en fusillade. Ces temps-ci, c’est un peu l’inverse qui se passe. Mais à la fin, les choses s’équilibrent. »

Mario Richer a passé le cap des 300 matchs avec les Gothiques en Ligue Magnus

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En Ligue Magnus, Mario Richer est le troisième entraîneur en nombre de matchs entraînés avec les Gothiques (300), derrière Antoine Richer (320) et Dave Henderson (308).

Ce mardi, à l’Alp’Arena de Gap, Mario Richer s’est tenu une 300ème fois sur le banc des Gothiques d’Amiens en Ligue Magnus. Le Québécois en est à 358 toutes compétitions confondues (matchs amicaux compris) et possède un bilan positif avec 153 succès contre 147 défaites, soit 51 % de victoires. Un cap symbolique dont, rien de surprenant, Mario Richer n’était pas au courant. Mais il ne fut pas mécontent non plus de l’apprendre. « Quand tu atteins ce nombre de matchs dans une organisation, c’est beaucoup. Ça fait toujours plaisir de l’entendre, comme ça me fait toujours plaisir d’être ici, d’être le coach des Gothiques. Je suis bien accueilli par les fans. J’essaie de leur amener ce qu’ils veulent, c’est-à-dire une équipe intense, qui mouille le maillot et qui va se battre pour eux et pour la ville. Il ne faut pas oublier que le hockey est le sport numéro un à Amiens. Ça a toujours été. Je l’ai toujours dit. »

Ligue Magnus, 35e journée :
Vendredi 17 janvier, 20 h 15, Coliseum
Amiens (5e, 56 pts) – Chamonix Mont-Blanc (7e, 46 pts)

César Willot
Crédit photo : Kevin Devigne, Théo Bégler – Gazettesports.fr