Le Pôle France continue sa pré-saison avec un déplacement chez les Météores de Fontenay-sous-Bois, ce samedi 21 décembre à 16h00. Suite à leur victoire face aux Molosses d’Asnières, les pensionnaires du pôle voudront continuer sur leur dynamique pour préparer de la meilleure des façons la saison Saphir à venir.
Steeve Guersent, entraîneur du Pôle France Révolution, est assez clair sur ce qu’il attend de ses joueurs : « Sur ce deuxième match, l’idée est de continuer d’avancer, d’évoluer et de progresser dans notre préparation. » En effet, il n’a « pas spécialement d’objectif de résultats« et il souhaite que son équipe « reste bonne là ou elle l’a été et d’améliorer les choses qui ont été mauvaises ou moyennes. » Concernant les trois escouades (offensive, défensive et spéciale) l’Amiénois insiste sur l’importance de la continuité : « Il est primordial que les trois fonctionnent bien ensemble, surtout par série ! De fait, si une attaque fonctionne bien, mais que la défense ou les unités spéciales ne vont pas bien, l’équipe n’ira pas bien. Il faut vraiment un enchaînement des trois pour creuser l’écart, prendre l’avantage et gagner le match. » Le technicien a, également, de « grosses attentes sur les basiques et les fondamentaux, l’esprit d’équipe, l’intensité du début à la fin et de corriger ce qui n’a pas été lors du dernier match. » Il conclut : « On va devoir gérer les turnovers, la position ainsi que l’occupation du terrain et faire en sorte que notre attaque reparte bien placée sur le terrain. Même chose pour la défense, que lorsqu’elle rentre sur le terrain, elle ne soit pas acculée dans sa zone d’en-but. »
Concernant les adversaires, les Météores de Fontenay-sous-Bois, le coach sait que « sur le plan offensif, c’est une équipe qui sera différente des Molosses. » En effet, il s’attend à voir « plus de variation dans les formations offensive. » Par contre, point positif, ils feront face au « même genre d’ossature défensive. Ce qui est bien pour notre attaque, on va être dans la continuité. » Contrairement aux Molosses d’Asnières qui ont la particularité « d’avoir des gros gabarits, de jouer très physique et d’être dur », les Météores sont « un peu moins physiques ». Cependant, le head coach ajoute : « Je pense qu’en termes de niveau global, on devrait avoir à-peu-près le même. Si on fait un bon match, on pourra viser le même résultat. Si on réalise un meilleur match que contre les Molosses, on peut viser plus de 30 points, mais, encore une fois, ce n’est pas l’objectif. L’objectif est dans le contenu, d’avoir quelque chose de bon et de mieux que la dernière fois. » Les points ont tendance à obnubiler les joueurs, et S.Guersent en est conscient et n’hésite pas à citer Bill Walsh, entraîneur mythique des 49ers de San-Francisco en NFL, avec qui il a remporté trois Super Bowls (1981, 1984, 1988) : « The score will take care of itself (que l’on peut traduire par : Le tableau d’affichage s’occupe de lui-même). Si on joue bien, les points défilent tout seul. Souvent, les joueurs ont tendance à vouloir marquer avant de penser à ce qu’il faut faire. » Ces deux matchs de préparation permettent aux jeunes du Pôle de « bien avancer et bien progresser ». De plus, jouer un match en déplacement est « bon pour la cohésion d’équipe ». Une pré-saison bien remplie avant de rentrer dans le vif du sujet, la saison Saphir, courant janvier.
Les unités spéciales, le liant d’une équipe
Souvent, au Foot US, on retient l’attaque et la défense. Cependant, il y a d’autres escouades qui prennent « 1/3 du temps de jeu » : les unités spéciales. Ces dernières sont directement liées au « field position (position sur le terrain) qui est super important. » En effet, parmi les unités spéciales, on retrouve celle des coups de pieds de dégagement et d’engagement et « si elles font le travail, souvent, on a des bons fields positions. On met donc sur de bons rails notre attaque ou notre défense. » Hélas, certains joueurs peuvent être mécontents de ne rentrer que sur unités spéciales, mais comme le dit l’entraîneur : « Mieux vaut être sur ces unités que remplaçant en attaque ou en défense. On joue plus et on a plus d’impact sur le jeu. » Pour souligner l’importance de ces équipes, Steeve Guersent ajoute : « Prenons l’exemple d’un coup de pieds de dégagement. S’il est mal réalisé dans ses 20 mètres, donc si la balle est échappée ou bloquée, on rend la possession à l’adversaire dans nos 20 mètres. La défense se retrouve directement dans une situation catastrophique. Inversement, un bon coup de pied de dégagement suivi d’un gros plaquage et d’une perte de balle, l’attaque arrive dans une bonne position. Les unités spéciales sont ce que l’on appelle des games changers, elles peuvent faire basculer un match à n’importe quelle action. C’est aussi important qu’une attaque ou qu’une défense. Enfin, elle a la particularité de faire le lien entre l’attaque et la défense. »
Pré-saison :
Samedi 21 décembre, 16h, Fontenay-sous-Bois : Météores – Pôle France Révolution
Cyprien Baude
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr (archives)
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