Le Longueau Amiens Métropole Volley-Ball n’y arrive décidément pas cette saison et a concédé sa dixième défaite ce samedi sur le terrain d’Orléans. Un nouveau revers et le club picard glisse doucement vers la relégation.
« Les matchs se suivent et se ressemblent », concède Ion Dobre, l’entraîneur du LAMVB, après la dixième défaite de son équipe sur le terrain d’Orléans. Une nouvelle fois, le club picard ressort bredouille de sa rencontre en Elite et reste cloué à la dernière place du classement. Les deux équipes avaient besoin de points samedi soir et cela s’est vu sur le terrain.
« On a fait un bon premier set, même si on a fait quelques erreurs et, sur la fin, on a un peu craqué. » Malgré une bonne première manche, les Longacoissiennes sont retombées dans leurs travers dans la deuxième. « On menait 13-12 et d’un coup, plus rien. À partir de ce moment-là, on a complètement dévissé. On n’a pas réussi à rester dans le match. » Revivre ce scénario match après match, le technicien franco-roumain avouait avoir du mal à le vivre, à le comprendre, mais surtout à l’expliquer : « À chaque fois qu’on est mis en difficulté, on n’arrive pas à rivaliser, à tenir la dragée malgré tout le travail effectué à l’entraînement pour gommer ce passage à vide. Ça nous arrive à chaque fois et on n’arrive pas à remonter cette pente. » Ion Dobre ne voit pas cela comme un blocage de la part de ses joueuses et ne trouvait pas de mots pour justifier ces phases de jeu sans maitrise : « C’est difficile à vivre. On a essayé de se motiver, de discuter de ces choses-là et de travailler ces fins de sets. On arrive à le faire de temps en temps, mais on n’arrive pas à le répéter. »
Un sursaut d’orgueil dans le troisième set a permis aux joueuses de Longueau-Amiens de l’emporter 22-25 et de revenir à une longueur d’Orléans. Mais le six majeur de Ion Dobre ne tenait pas la distance et s’inclinait en quatre manches (3-1, 25-15). Et avec un effectif limité, il n’est pas aisé pour Ion Dobre de dynamiser son groupe sur le terrain. Avec les absences d’Aminata Dia et de Jasmine Adjabi et le départ de Marie Centelles, partie du côté de Valenciennes, le seul changement qu’il peut opérer, c’est entre la centrale et la libéro… « C’est rageant, mais on ne peut compter que sur nous-mêmes pour s’en sortir et se sauver.«
Élite, 10e journée
EC Orléans – LAMVB : 3-1 (25-22, 25-12, 22-25, 25-15)
César Willot
Crédit photo : Théo Bégler – Gazettesports.fr (archive)