TRIATHLON – À l’Amiens Triathlon, la pratique n’est pas réservée qu’aux champions

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Le triathlon est considéré comme une discipline très exigeante et difficile d’accès pour les débutants. Pourtant, au sein de l’Amiens Triathlon, hommes et femmes, adultes et enfants, compétiteurs ou non y trouvent leur compte, de par les multiples épreuves et les différents formats.

Si l’on pense à première vue que l’on peut faire que du triathlon à l’Amiens Triathlon, Amélie Campion, la vice-présidente, clarifie d’emblée les choses. « Il y a des gens qui préfèrent faire du run and bike, du duathlon, de l’aquathlon, d’autres qui vont faire toutes les activités« . Et même pour le triathlon en lui-même, il existe plusieurs formats : S, M, L et XXL. « Des gens préfèrent se spécialiser sur les formats plus courts pour favoriser les chronos et d’autres préfèrent travailler le long » différencie Amélie Campion. « C’est très diversifié. On fait de tout et tout le monde peut y trouver son compte » affirme-t-elle.

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Le triathlon, c’est pour tout le monde car on peut le pratiquer à tous les âges. « Le plus âgé du club a 65 ans et les plus jeunes ont une dizaine d’années » donne Amélie Campion en exemple. Le triathlon, c’est pour tout le monde, qu’importe le niveau des licenciés. « L’année dernière, des gens sont arrivés en savant à peine nager et tenir un 25 mètres ce n’était pas possible. En fin d’année, ils ne vont pas faire un Ironman mais ils sont capables de nager » jure la vice-présidente du club d’Amiens. Enfin, le triathlon c’est pour tout le monde car la pratique féminine se développe même si les triathlètes masculins restent majoritaires pour le moment. « Beaucoup de femmes sont arrivées l’année dernière, on a atteint la dizaine de femmes sur une soixantaine de licenciés. On est minoritaire mais, il y a deux-trois ans, je devais être la seule » rigole Amélie Campion.

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Amélie Campion, vice-présidente de l’Amiens Triathlon

Un run & bike et un aquathlon en projet cette année

Le principal inconvénient du triathlon, c’est le temps. Car si la pratique des trois disciplines permet de ne pas s’ennuyer, elle est aussi chronophage. « En règle générale, on s’entraîne presque tous les jours » prévient la vice-présidente du club amiénois. Mais ces efforts développent l’esprit compétitif des triathlètes. « Dans notre club, on a des athlètes très performants. On en a un qui s’est qualifié l’année dernière pour les championnats du monde sur le label Ironman et un cette année qui s’était qualifié mais il ne va pas y participer pour une question de budget » se félicite Amélie Campion. Mais cette dernière rassure pour celles et ceux qui ne pensent pas qu’aux classements. « Forcément, on regarde tous un peu le chrono mais on fait ça pour prendre du plaisir et être en bonne santé » conclut-elle.

Pour cette saison 2024-2025, Amiens Triathlon devrait organiser un run & bike pour la troisième année consécutive. L’épreuve consiste en un binôme d’un cycliste et d’un coureur qui intervertissent à leur bon vouloir. L’association aimerait aussi mettre en place une épreuve d’aquathlon, alliant natation et course à pied. L’objectif à long terme du club est d’organiser un triathlon dans Amiens. Pas de problème pour la course à pied ou le vélo, mais la natation pose problème. « Il faudrait obligatoirement le faire en piscine. Ça serait bien de pouvoir nager au parc Saint-Pierre, à la Hotoie ou dans la Somme mais c’est très restrictif au niveau de la surveillance de l’eau » concède Amélie Campion. Un tel événement permettrait à l’association de se faire connaître, d’agrandir son nombre de licenciés et de montrer aux Amiénois que le triathlon, c’est pour tout le monde.

Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégler & Louis Auvin – Gazette Sports