Les Jeux asiatiques d’hiver 2029 suscitent beaucoup de critiques en raison de leur lieu d’attribution en Arabie Saoudite.
Les Jeux asiatiques d’hiver ont été attribué à l’Arabie Saoudite par le Conseil Olympique d’Asie (OCA) le mardi 4 octobre 2022. Une décision qui a suscité évidemment l’indignation en raison du désastre environnemental que cela occasionnera. Tout un complexe sportif sera construit pour l’occasion. Il comprendra des pistes de ski ouvertes toute l’année, un lac artificiel d’eau douce, des chalets, des manoirs et des hôtels de luxe. Il y sera pratiqué ski, hockey sur glace, ou encore patinage, le tout dans le secteur montagneux de Trojena et sa ville futuriste en construction. 47 épreuves devraient avoir lieu durant cet évènement, dont 28 épreuves sur neige et 19 sur glace.
Le but de l’Arabie Saoudite, en accueillant les jeux asiatiques d’hiver 2029, est d’améliorer, de redorer son image auprès des autres pays et de montrer sa légitimité pour prétendre à l’accueil d’évènements de plus grande envergure, comme les jeux olympiques 2040 ou encore la coupe du monde de football 2030.
Greenpeace dénonce comme dangereux les plans du royaume de détruire les écosystèmes de la région pour la construction d’un centre de ski en plein désert. 500 milliards de dollars qui s’étendront sur 26 500 km2, mais une ville soit disant 0 carbone, ce qui est assez paradoxal, sachant que l’Arabie Saoudite est un pays pétroliers figurant parmi les premiers exportateurs mondiaux de brut. Ce projet atteindrait une superficie proche de celle de la Belgique ou encore trois fois celle de Chypre.
La révolte se fait sentir du côté de nombreux sportifs et personnalités du monde du sport. Le célèbre sportif Kilian Jornet s’est exprimé sur le sujet en dénonçant l’inconscience de ce projet par rapport au changement climatique. Selon certains, c’est une honte d’avoir comme pays hôte une monarchie qui ne respecte pas les droits humains et qui pratique la peine de mort. Un appel au boycott a été lance.
Timothée Mesnard-Sahnoun
Crédit photo : Cecuber – Wikipédia