L’offensif du FC Porto Portugais d’Amiens peut savourer une saison réussie avec désormais la récompense d’une montée en R1 et d’un titre de champion.
À trois journées de la fin, c’est officiel. Et franchement, c’est mérité, avec la saison qu’on a faite. C’est magnifique !
À 33 ans, cela donne toujours des émotions ! On est des joueurs cadres, on a répondu présent, on n’est pas venu pour rien. Et c’est historique pour le club !
J’en parlais avec Jonathan (Isambart, ndlr), cela parle beaucoup de nous parce qu’on a joué au-dessus. Avec l’expérience qu’on a, les gens nous connaissent. Si ça ne s’était pas bien passé, on savait qu’on aurait été critiqués. Mais on n’a pas calculé ça. Dès que je suis arrivé, je savais que je ne mettais pas les pieds n’importe où. Avec l’équipe qu’on avait, je m’attendais vraiment à vivre une bonne saison et c’est ce qu’on a fait !
L’entraîneur, c’est Benoît Sturbois, j’ai joué avec lui, j’ai vu qu’il y avait Jonathan, je n’ai pas réfléchi, je suis venu les yeux fermés.
C’est vrai qu’Abbeville nous a battu à l’aller, on aurait voulu avoir notre revanche, mais il ne faut même pas y penser, aujourd’hui, on est champions ! Ça aurait été encore plus beau à domicile, mais on va essayer de fêter ça la semaine prochaine. On va recevoir Outreau, une équipe qui joue le maintien, mais on se doit de gagner. Il reste trois matchs, ce n’est pas fini, il faut essayer de bien terminer la saison. Ce serait moche de finir sur trois défaites. On va essayer de finir le boulot, aussi pour prouver aux gens qu’on méritait vraiment cette première place.
En sachant qu’en ce moment, on loupe pas mal d’actions, moi le premier, quand voit sur cette saison qu’on est à plus de 50 buts, qu’on en a encaissé une dizaine… Même si ça ne reste que de la R2, ce n’est jamais facile. Je pense qu’offensivement, ça part de derrière, mais que les quatre de devant, on a vraiment fait une très bonne saison.
À titre personnel, je suis très satisfait. Après, c’est sûr que c’est plus facile quand on est entouré de très bons joueurs comme Ryan Da Veiga, Jonathan Isambart, nos milieux de terrain…
Et bien sûr, c’est plaisant de le faire en produisant du jeu. Après, il y a des matchs où il faut s’adapter, comme à Gamaches. Je n’était pas sur le terrain, mais j’ai vu des guerriers, ils ont changé de mentalité, et c’est aussi ce qui a fait notre force cette année.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Eva Daubenton – Gazette Sports (archives)