EDITO : Un cavalier à la tête du mouvement olympique ? Pourquoi pas

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Le monde sportif est actuellement en pleine ébullition non pas sur les terrains mais dans les coulisses. Ce qui nous amène à affirmer haut et fort que les sportifs, les champions ou les anonymes du sport n’ont pas toujours les dirigeants qu’ils méritent.  À qui la faute ?

Aux institutions, au fait que des dirigeants dès lors qu’ils occupent une place importante dans la hiérarchie, se prennent pour ce qu’ils ne sont pas. Certains s’accrochent aux branches c’est-à-dire au pouvoir et pendant ce temps-là, nos sportifs rament.

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Alors que l’équipe de France de rugby est invaincue depuis douze matches et pas n’importe lesquels, la Fédération française est engluée dans des scandales financiers, des actes de corruption. Et ce à un an de la Coupe du Monde qui aura lieu en France. À la Fédération française de football, c’est guère mieux et le président qui est visé par plusieurs plaintes s’en prend aux arbitres dont il faut quand même préciser qu’ils sont loin d’être parfaits.

Et nous en arrivons au monde olympique avec une présidente du Comité national Olympique et Sportif Brigitte Henriques qui est actuellement malade. Pour combien de temps ? Nul ne le sait car ce n’est pas à proprement parler une maladie mais une sorte de burn-out. Il est vrai que Brigitte Henriques qui vient du monde du football, a ces derniers temps licencié son secrétaire général qui n’a pas apprécié et a entamé une action en justice.

Toutes ces affaires ne prendraient pas une telle envergure médiatique s’il n’y avait pas en 2024 les Jeux Olympiques de Paris qui, dans l’ensemble se préparent bien avec l’appui inconditionnel du Gouvernement. Mais voilà pour l’heure, le CNOSF n’a pas de président et ce n’est pas normal.

Alors, certains présidents de fédération se voient prendre la place mais il nous semble, aujourd’hui, que l’homme le plus compétent, celui qui en tout cas, connait le mieux l’idéal olympique, est Pierre Durand. Il nous arrive du monde équestre et il faut rappeler qu’en 1988, à Séoul, Pierre Durand a été champion olympique du saut d’obstacles. Pierre Durand a été président de la Fédération française des sports équestres de 1993 à 1998 ; président du conseil d’administration de l’ INSEP de 2008 à 2014 et il a siégé au conseil d’administration du CNOSF. Enfin et comme l’a rappelé le journal l’Equipe, Pierre Durand n’a pas de casserole derrière lui. C’est donc à la fois un homme irréprochable et d’expérience. Quoiqu’il arrive, il ne faudra pas trop attendre avant que le mouvement olympique n’ait à sa tête une vraie locomotive.


Lionel Herbet 

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Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.