BOXE : Maëlle Traoré sacrée championne de France !

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Ce week-end, la jeune sociétaire de l’ASC Boxe Française a décroché le titre de championne de France minime.

C’est une immense consécration pour le club de l’ASC qui au fil des mois continue de s’inscrire parmi les clubs les plus prolifiques de boxe française à l’échelle nationale. Nous sommes allés à la rencontre de la jeune championne Maëlle Traoré, accompagnée de son père.

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Qu’est-ce que ça fait à 14 ans de pouvoir obtenir le titre de championne de France ?

Ça me fait très plaisir de pouvoir ramener ce titre en minime qui n’a pas été décroché à l’ASC Boxe depuis pas mal d’années (ndlr : le dernier titre en minime de l’ASC remonte à 2000 avec Marie Debrez). J’espérais déjà être qualifiée pour vivre ce genre de moments avec mon entourage, maintenant le fait de pouvoir carrément ramener le titre à Amiens, c’est incroyable et j’ai encore du mal à le réaliser. C’est magique franchement de se dire aujourd’hui qu’on est championne de France de boxe française à 14 ans. Ça me fait déjà plaisir, ça fait plaisir à mes parents, à mon coach et à mon entourage qui ne cessent de me soutenir dans mes projets.

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    Maëlle accompagnée de son fidèle entraîneur, Mohammed Oudji.

Sur l’ensemble de tes combats, lequel a été le plus difficile ?

Sur mes neuf assauts qui m’ont permis d’aller à la conquête du titre, je pense que les quatre derniers ont été les plus difficiles pour moi non pas physiquement où je pense que j’avais encore pas mal de ressources, mais mentalement. Plus je progressais vers l’objectif et plus le stress commençait à venir mais après tout c’est normal et au final, j’ai non seulement pu ramener ce titre mais j’ai également eu beaucoup de plaisir à faire ce déplacement avec mes proches. » Son papa, fier de sa fille, nous fait également part de ses impressions sur ce rendez-vous qui était très attendu pour la famille. « Franchement, c’était nouveau pour tout le monde. Quand j’ai vu l’ambiance et la ferveur qu’on pouvait ressentir pendant les combats, j’étais moi-même en admiration et je n’ai pas manqué de remercier Mohammed (Oudji) pour avoir contribué à nous faire vivre ce genre de moment. »

J’ai toujours enseigné à mes enfants qu’on n’a rien sans rien

Mahra Traoré – Père de Maëlle

Que penses-tu du parcours que tu as réalisé depuis tes dix années de boxe ?

C’est là que j’ai vu en tout honnêteté que j’ai un bon niveau dans la boxe. Parce que ce genre d’impression quand on est à l’entraînement ou sur le ring, on ne s’en rend pas forcément compte. Et là savoir qu’en dix années de boxe j’ai réussi à obtenir ce titre, ça m’a fait quelque chose. » Toujours présent au quotidien pour elle, son père est « fier » des valeurs qu’il a transmis à sa fille.« En tant que père, c’est déjà une immense fierté d’avoir pu assister à son ascension dans le milieu. C’est d’ailleurs ma fille qui m’a fait prendre goût à la boxe où je me suis engagé il y a six ans. Si je pouvais décrire Maëlle, je dirais que c’est une fille très rigoureuse qui est très attachée à ce qu’on lui demande de faire et cela au quotidien. Je me permets de souligner que sa rigueur dans la boxe est présente également au niveau scolaire. J’ai toujours enseigné à mes enfants qu’on n’a rien sans rien et Maëlle l’a compris et l’a appliqué par la suite. En tant que père, c’est une immense fierté pour moi. »

Pourrais-tu me décrire ta relation avec ton entraîneur, avec qui tu boxes depuis tes 4 ans ?

Mohammed (Oudji) a toujours été là pour moi et ce depuis que j’ai commencé. C’est quelqu’un qui prend son rôle très à cœur et qui a beaucoup d’attentions envers nous. Personnellement, il ne m’a jamais lâché et il s’est toujours assuré que je donnais mon maximum à l’entraînement et même parfois, n’a pas hésité à m’entraîner encore plus afin de pouvoir me donner toutes les chances. Merci à lui pour toutes ces années où il m’a accompagné jusqu’à ce titre qui est une récompense pour moi, comme pour lui. » Son papa ajouta que l’entraîneur de l’ASC Boxe « accompagne toujours ses jeunes rien que par le regard qui pourrait être traduit par une fusion entre lui et ses élèves. Dès que Mohammed est présent, il y a beaucoup plus de facilité à assimiler les choses. »

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Maëlle Traoré a réussi à obtenir ce titre en minime que son club convoité tant.

Quels sont à présent tes objectifs ?

J’aime réussir dans tout ce que j’entreprends. J’aimerais beaucoup un jour peut-être accéder à des titres européens et même mondiaux mais il va falloir y mettre les moyens pour y arriver. Je ferai tout pour espérer accéder à ces rendez-vous. C’est assez compliqué pour moi d’expliquer comment sera mon avenir dans la boxe à 14 ans mais je compte m’impliquer à 100% afin d’accéder à mes objectifs. Ce n’est que le début et j’ai encore beaucoup à apprendre. Je compte déjà m’impliquer davantage dans mes études mais je pense que j’ai le temps pour pouvoir pleinement me consacrer à la boxe. 

As-tu des remerciements à nous faire parvenir ?

Je remercie énormément le club de l’ASC et ses adhérents qui ont su toujours prendre du temps pour moi et m’encourager au quotidien. J’ai transformé en force ces encouragements pour venir décrocher ce titre. Puis j’ai forcément une mention particulière à l’intention de Mohammed qui m’a beaucoup apporté au quotidien. Je remercie ma famille et notamment mon père qui est une grande source d’inspiration pour moi. Quand je vois qu’il se lève tous les matins pour aller courir, quand il vient nous aider à l’entraînement. C’est essentiel pour moi d’avoir un entourage sain, j’ai beaucoup de chance. 


Mathieu Tourbier

Crédits Photos : Mohammed Oudji – ASC Boxe Française

Publié par La Rédaction

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