À bout de souffle, les coéquipières de Camille Martin ont subi la loi d’Hénin-Beaumont. Et s’impatientent de pouvoir (enfin) lever le pied.
Les protégées de Camille Merle ne sont donc pas parvenues à conclure l’année (civile) aussi brillamment qu’elles n’avaient débuté leur championnat. Ainsi, se sont-elles résignées à mordre la poussière sur la pelouse d’Hénin-Beaumont (5-2)
« Nous n’avons pas vraiment été au rendez-vous. Malheureusement » soupirait alors la responsable technique d’une formation qui s’impatiente de pouvoir lever sensiblement le pied. « La trêve arrive à point nommé. Il est grand temps que le groupe puisse souffler » confiait encore celle qui, pour autant, ne souhaitait réellement se « réfugier » derrière de quelconques excuses.
La trêve arrive à point nommé. Il est grand temps que le groupe puisse souffler
Camille Merle
Comme celle d’un arbitrage peut-être pas approprié pour ce genre de rencontre : « Il n’est pas dans mes habitudes de « pinailler » mais j’admets que la demoiselle soucieuse de veiller à la bonne application des règles m’apparaissait un peu inexpérimentée. De plus, le fait d’être supervisée ne semble pas l’avoir placée dans les meilleures conditions » analysait, sereinement, Camille Merle.
Emprunté, l’Amiens SC était alors (rapidement) sanctionné mais retrouvait, une fois encore, son salut auprès de Camille Martin. Dont l’efficacité – conjuguée à une volonté permanente de toujours porter bien hautes les couleurs ASC – offrait l’opportunité à ses coéquipières de ne pas (trop) gamberger (1-1). Répit de courte durée cependant puisque les Amiénoises retombaient dans leurs travers. Et succombaient de nouveau face aux velléités nordistes.
« L’équipe n’y était vraiment pas. Pour preuve, ce quatrième but que nous concédons que je qualifierais « bêtement ». Une passe en profondeur où nous apparaissons trop statiques » déplorait Camille Merle. Avant qu’elle ne salue, de nouveau, la détermination d’une Camille Martin. Très impliquée, l’intéressée réussissait à remettre l’ASC sur de bons rails. Malchanceuse lors d’un face-à-face, elle s’empressait de se reprendre, apportant ainsi une (petite) lueur d’espoir à la délégation amiénoise.
« Nous n’avions pas les ressources pour espérer meilleur sort cependant ! » chuchotait la responsable technique. Dont le discours, ces dernières semaines, n’a pas changé : « La fraîcheur nous fait défaut. Et cette trêve des confiseurs se révèle être une aubaine ».
- HENIN-BEAUMONT. Hénin-Beaumont bat Amiens SC 5-2
Fabrice Biniek
Crédit photos : Gazettesports (Illustrations, archives)