L’Amiens SC se déplace à Cambrai (R1) ce samedi dans le cadre du 8ème tour de Coupe de France.
Les choses devraient un peu se compliquer pour l’Amiens SC. Après être passé finalement plutôt facilement contre Anzin il y a deux semaines, la difficulté monte d’un gros cran avec un déplacement à Cambrai. « R1, c’est un niveau à partir duquel on commence à être en danger » estime ainsi Philippe Hinschberger pour qui cette rencontre, si elle n’est pas abordée par le bon bout, peut tenir du match piège. Car, observés la semaine passée par le staff amiénois, « sur le plan technique, c’est plutôt une équipe supérieure à Anzin », ce qui tient plutôt de la logique étant donné les 3 divisions qui séparent les deux adversaires des Picards.
Cela sera d’autant moins une formalité qu’il s’agira forcément d’une équipe de Cambrai transcendée par l’enjeu, « 50% au-dessus » de ce qui a été vu par les observateurs amiénois une semaine auparavant. Une formation qui peut aussi s’appuyer sur une belle dynamique de groupe. En effet, toutes compétitions confondues, les Cambrésiens restent sur 3 victoires et 3 nuls, dont une qualificative pour le 7ème tour de Coupe de France contre Marcq, 2ème de N3. Dans les éléments qui peuvent tendre également, à rendre la partie moins facile que ne le laisse espérer l’écart de divisions, Philippe Hinschberger cite « le terrain » dont il s’attend à ce qu’il soit « gras » : « Ça rajoute aux surprises en Coupe de France, l’état du terrain fait beaucoup dans le nivellement entre équipe pro et équipe amateure. C’est un élément à prendre en considération et si on ne peut pas jouer, il faudra qu’on adopte un jeu plus direct. »
Amiens grand favori… à condition de marquer
Malgré toutes ces mises en garde, l’entraîneur amiénois se veut confiant. « Si on a un comportement exemplaire, on passera » déclare-t-il ainsi. C’est-à-dire respecter l’adversaire, ce qui devrait permettre « de se procurer des occasions ». Pour autant, face à un adversaire piégeux, le coach samarien en convient, il faudra veiller à ne pas reproduire la première mi-temps d’Anzin en termes d’efficacité car « tant que les filets n’ont pas tremblé », tout reste possible. Et aussi parce que cette première période à Arras n’est pas un accident de parcours mais plus représentatif du début de saison où « on ne convertit pas nos occasions, notre problème est là, notre capacité à marquer », concède l’homme fort de l’ASC.
Pour marquer, il faudra toutefois faire sans Bamba qui « soigne un ligament interne du genou » et n’était pas à l’entraînement collectif cette semaine. Chadrac Akolo, malade de dernière minute il y a une semaine, devrait à l’inverse être de retour. Enfin, d’autres absents sont à noter, Lomotey, Alphonse et Xantippe, tous légèrement touchés et qui seront préservés. En revanche, à l’exception de ces joueurs, il ne devrait, du fait notamment du caractère plus piégeux de cette rencontre, mais pas seulement, pas autant être question de faire tourner : « Il y a des garçons qui n’ont pas tout joué comme Arnaud (Lusamba, ndlr) ou Pavlovic qui ont besoin d’être sur le terrain. »
L’Amiens SC sera donc ce samedi à Cambrai, avec un objectif, « se qualifier » et une vraie motivation car « dans notre situation, toute victoire est bonne à prendre » pour la confiance. Reste désormais à le démontrer sur le terrain pour retrouver les 1/32 de finale.
8ème tour de Coupe de France
Samedi 27 novembre, 18h, Stade de la Liberté, Cambrai : AC Cambrai (R1) – Amiens SC (L2)
Le groupe amiénois : Gurtner, Thuram – Fofana, Mendy, Pavlovic, Sy – Lusamba, Lachuer, Gnahoré, Benet, Gene, Gomis, Fofana – Badji, Diakhaby, Arokodare, Ciss, Akolo
Morgan Chaumier
Crédit photos : Léandre Leber – Gazettesports