L’expérimenté Jérémie Romand s’est exprimé après la victoire contre Jesenice (9-1). Il revient sur le match face aux Slovènes et se tourne vers la finale qui attend les Amiénois contre les Italiens d’Asiago ce dimanche.
Peut-on parler de victoire parfaite ?
C’est sûr qu’on ne pouvait pas rêver mieux. Cela fait deux matchs où l’on a énormément de réussite offensivement, où c’est solide défensivement. Que ce soit en attaque ou en défense, la confiance est au top.
Est-ce vraiment de la réussite ou bien est-ce qu’il y a une ambiance dans cette équipe qui fait la différence ?
C’est un peu les deux. On a à cœur de faire quelque chose de bien. On est chez nous, c’est une coupe d’Europe, donc on a à cœur de ne pas passer à travers. Après j’ai l’impression que ce soir, leurs deux gardiens nous ont un peu facilité le match. Mais on fait les choses que l’on doit faire, on est devant la cage, on met du trafic, on lance, on joue. On a de la réussite offensivement, mais je pense qu’on la provoque aussi.
On est chez nous, c’est une coupe d’Europe, donc on a à cœur de ne pas passer à travers.
Je dois dire que c’est un peu plus facile quand les buts s’enchaînent. On a eu de la chance dans le deuxième tiers, parce qu’au moment où l’on prend le but on commençait à se faire pas mal tourner autour. Le début de la deuxième période était quand même compliqué pour nous. On prend un but, ça peut les relancer et on a la chance de mettre le cinquième dès l’engagement qui suit ou presque. Ça leur a aussi coupé les jambes et ça nous a rendu la fin du match plus facile.
Le powerplay vous réussit…
Oui, le powerplay tourne bien. Il tournait déjà pas mal en saison et là ça se confirme. On a un petit nouveau (ndlr : Tomas Simonsen, âgé de 19 ans, auteur de six points dans le tournoi) qui est en feu depuis deux matchs et qu’on ne peut pas arrêter. C’est parfait pour nous, pour l’instant tout roule.
À quel type de match vous attendez-vous contre Asiago ?
Un peu la même chose que Jesenice, ça va patiner fort, ça va travailler, c’est en place. On l’a vu lors de leur premier match, ils se sont tenus (Asiago 4-3 Jesenice). Ils frappent un peu plus que les Slovènes, donc on s’attend à un match très compliqué.
Quel est l’état d’esprit dans le vestiaire ?
On va profiter un peu après le match d’avoir gagné et de s’être donné la chance d’être en finale contre les Italiens. Mais, on a dit tout de suite après le match, que d’une, le score ne reflète pas la qualité de l’équipe adverse, parce que je pense qu’ils sont bien meilleurs que ce que veut dire le score, et de deux, que l’on n’a strictement rien fait, parce que si on ne gagne pas, on reste à la maison au mois de novembre. Donc on est tous conscient qu’on a fait le job jusque-là, mais il reste le plus gros des matchs à faire contre les Italiens.
Propos recueillis par Julien Benesteau
Crédit photo : Kevin Devigne Gazette Sports