En constante promotion du rugby féminin, le RCA s’allie avec le collège de La Providence ce mardi 25 mai pour offrir aux demoiselles de 6ème et 5ème l’occasion de découvrir le rugby, et pourquoi pas faire naitre des vocations.
Ce n’est un secret pour personne, le Rugby Club Amiénois veut développer son rugby féminin, et ce, dans toutes les catégories. Si les féminines seniors rêvent de retrouver le rugby à XV, le club prépare déjà les prochaines générations. En ligne de mire ce mardi, les moins de 12 et 14 ans. Ce sont donc les classes de 6ème et 5ème de La Providence qui pourront profiter d’une animation mise en place par le club. Au programme, des ateliers et des oppositions de jeu à toucher. Une collation sera proposée à la fin de l’événement aux élèves, avec remises de goodies.
Benoit Venin (responsable de l’école de rugby) :
« C’est un événement en lien avec le projet du club de développer le rugby féminin. Le rugby n’est pas assez démocratisé chez les garçons, et encore moins chez filles. Cette journée sert à le faire découvrir. La Providence est un de nos partenaires depuis des années, ils donnent l’opportunité d’ouvrir les portes aux jeunes de faire du rugby. On a un double objectif ce jour : développer le RCA bien sûr, et développer la section féminine interne à La Providence.
On a des cadres techniques de la ligue des Hautes-de-France qui seront présents, des joueurs et joueuses seniors du RCA, Michael Lopata qui est un ancien coach de chez nous passé à la ligue, des éducateurs du club, Martin Saleille le manager sportif du club, et moi, responsable de l’école de rugby.
On a du monde pour bien encadrer les jeunes filles, qui pourront profiter de jeux gonflables pour les ateliers. Elles auront ensuite l’occasion de s’affronter sur des petites oppositions de jeux à toucher, pour apprivoiser les notions importantes de ce sport. On travaille sur trois axes lors de cette journée qui sont : Avancer, Marquer, Coopérer. A cet âge, il n’y a pas de différences entre filles et garçons dans le contenu. Au RCA on a cinq filles en moins de 14 ans et une en moins de 12. La cohabitation avec les garçons se passe parfaitement bien donc il n’y a pas de raison d’avoir peur concernant ce côté là. Ce genre de projet nous anime car cela participe à notre volonté de partager la vision du rugby. »
Benjamin Poupart
Crédit photo : Léandre Leber – GazetteSports