Alors que la Coupe de France reprend dès le 30 janvier pour les amateurs, Titi Buengo nous livre sa réaction, entre satisfaction et incompréhension.
Titi Buengo est un compétiteur. Alors quand il apprend que la Coupe de France reprend, « c’est une bonne nouvelle ». Pour autant, ce plaisir ne lui fait pas oublier pour autant les conditions de cette reprise. Et notamment le délai très court entre cette annonce et la première rencontre, ce qui lui fait remarquer qu’« on aurait aimé qu’on nous prévienne largement avant. »
Le coach camonois détaille ainsi son point de vue en rappelant que la plupart des clubs encore engagés ne pouvaient pas s’entraîner normalement depuis bien longtemps : « Tu ne peux pas annoncer la compétition 11 jours avant sachant que depuis décembre, on n’a pas droit aux contacts [et qu’avant cela, les entraînements étaient arrêtés depuis début novembre, ndlr]. A part les clubs qui ont des joueurs qui ont des contrats fédéraux, qui ont pu s’entraîner normalement, mais nous, en amateur, non. Nous on a aucun match dans les jambes, aucun. » Mais aussi les difficultés actuelles pour s’entraîner avec « le couvre-feu à 18h qui oblige à s’entraîner les week-ends. » En effet, d’ici à la rencontre face à Arras, Titi Buengo ne prévoit donc que 4 à 5 séances, les samedi et dimanche mais également lors des deux mercredi à venir, « s’il y a des joueurs qui sont dispos, parce que les mecs travaillent ».
« Ça ne va pas ressembler à pas grand chose » s’agace donc le technicien picard. Et même si « ça peut passer contre une équipe de ton niveau, au-dessus, c’est impossible, prophétise-t-il avant d’affronter une équipe évoluant également en R1. De toute façon, les clubs pros vont sortir les amateurs et ce sera réglé… » C’est donc véritablement, comme l’affirmait également Oswald Tanchot du point de vue des clubs professionnels, d’une Coupe de France à part qu’il va s’agir cette saison.
Morgan Chaumier
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports