Présent en conférence de presse à deux jours du déplacement à Troyes, Oswald Tanchot a évoqué une rencontre face à l’une des « équipes dominantes » du championnat tout en parlant du bon état d’esprit de ses joueurs.
Absences et retour
« Il y a encore des incertitudes liées aux résultats Covid. Concernant les blessés il y a Adam (Lewis) qui est à l’arrêt total pour un problème de pubalgie. Juan Otero est forfait, pour une petite douleur au mollet, pas méchante. Mustapha Sangaré qui était avec nous, fait une IRM cette après-midi pour le mollet également.
Il y a les retours des suspendus, on récupère Sanasi Sy et Alexis Blin. »
Troyes, un gros de ce championnat
« Ce sont les équipes dominantes du championnat en termes de qualité de jeu (ndlr : Clermont et Troyes). Troyes est en tête de quasiment tous les classements c’est une équipe en place. C’est sa troisième saison en Ligue 2, c’est un club qui se reconstruit de manière progressive et efficace. »
La prestation face à Clermont
« Je regrette juste le but que l’on a pris qui était évitable. Mais la question, et le défi pour nous, c’est de le reproduire et le faire dans la durée. Si on le fait on va franchir des paliers, et on aura plus de confiance, et ça nous rendra plus performant. Dans le processus il y a la notion de régularité et de temps. »
Le milieu de terrain
« Il y a plein de choses faisables. […] Sincèrement c’est un secteur de jeu où je n’ai pas totalement arrêté mes choix. »
Un groupe concerné et travailleur
« Évidemment si on enchaîne les victoires ce sera un déclic positif en termes de confiance. Mais je ne suis pas sûr qu’il faille un déclic, les joueurs sont concernés. Moi le match qui m’a vraiment fâché c’est celui d’Auxerre, où on a joué à reculons et où on n’a pas montré le visage qu’on doit montrer quand on porte le maillot d’Amiens. Trop mou, trop timide, donc ce match-là pour moi c’est un échec. Ce qui m’a intéressé c’est la réaction de l’équipe, la réaction au travers des entraînements où il y a un groupe concentré, concerné, un groupe qui vit. Je ne sens pas des gens qui subissent, ils sont plutôt acteurs. Après une fois que l’on a dit ça, tout reste à faire sur le terrain, il faut que l’on dégage encore plus de confiance et de force collective, et que l’on aille chercher cette efficacité offensive. »
Propos recueillis Quentin Ducrocq
Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr