C’est reparti dans le monde du cyclisme professionnel. En attendant Milan-San Remo en fin de semaine, l’attention a été retenue ce mercredi à deux endroits et à des degrés différents.
D’abord et c’est une grosse satisfaction pour le cyclisme picard (oui nous disons bien picard), Arnaud Demare a frappé un grand coup en s’adjugeant la classique Milan-Turin. Demare a devancé au sprint l’ancien champion du monde Peter Sagan et l’Australien Caleb Ewan, deux des plus grands spécialistes mondiaux du moment.Ce sprint a été royal et surtout très clair.
Ce sprint n’avait en tout cas rien à voir avec celui qui voyait la conclusion de la première étape du Tour de Pologne auquel participent du reste quelques Picards dont Rudy Barbier.
Nous l’avons vu sur les images qui ont été relayées par les réseaux sociaux et franchement, cela nous a fait froid dans le dos. C’est absolument terrifiant car elles démontrent que même à 80 à l’heure, des coureurs sont prêts à tout pour, non pas gagner coûte que coûte mais empêcher un adversaire de vaincre.
Une chute terrifiante…
C’est ce qui s’est passé dans les derniers mètres et on voit le Hollandais Dylan Groenewegen couper la route à son compatriote Fabio Jakobsen. Ce dernier est carrément balancé dans les balustrades et va percuter des spectateurs et les barrières. La blessure est très grave et on a même côté médical eu les craintes les plus vives. Le pronostic vital était même engagé selon les médecins. Ce geste nous fait penser, dans le monde du football, au tacle assassin d’un défenseur qui empêche un attaquant de passer.
C’est plus qu’une faute, et du reste, le directeur sportif du malheureux Jakobsen demande à ce que Gronewegen aille en prison. Tout simplement. Ce genre d’accident est malheureusement de plus en plus fréquent dans le cyclisme.
Il faut que les sanctions les plus sévères soient prises d’abord par les commissaires et ensuite les Fédérations.
Car nous craignons que dans les semaines qui viennent, nous devrons déplorer la mort d’un coureur. Ce qui ne serait hélas pas, une première.
Lionel Herbet
Crédit photo image d’illustration