Arrivé en novembre 2018 chez les Gothiques, Louis Bélisle vient de remporter sa seconde coupe de France avec le club. La joie était tout simplement immense pour lui au sortir de la rencontre.
Louis, quels sont tes sentiments après ce nouveau succès en coupe de France ?
On l’avait vécu l’an dernier et c’était mon plus beau souvenir de hockey à vie, et là cette année c’est 100 fois plus encore ! Avec tout ce qu’il y avait autour du match, tout ce que ça valait pour les supporters, pour notre équipe, pour tout pleins de raisons je pense que c’est plus beau !
Cette deuxième coupe de France a donc plus de saveur que la première ?
Oui c’est le feeling que j’ai, c’est plus gros, les sensations sont tout simplement incroyables, je n’ai pas de mots pour décrire mes sentiments…
Comment as-tu vécu cette finale, au milieu de cette ambiance de folie ?
Ça a été fou durant tout le match, des deux côtés les supporters étaient en feu, c’est absolument incroyable, on ne s’entendait pas parler sur la glace, l’ambiance était… wahou. C’est le plus gros match que j’ai joué de ma vie et encore une fois les Gothiques sortent gagnants du plus gros match !
Après un début de rencontre difficile, vous avez su relever la tête…
On se doutait qu’ils (ndlr : les Rouennais) allaient sortir vraiment fort mais on a réussi à sortir du premier tiers à 0-0, je pense que notre gardien Buysse a encore une fois fait le travail. Donc on sort à 0-0 et puis on a joué un match serré, eux aussi, personne n’a eu beaucoup d’occasions de marquer donc ça a été absolument incroyable. De chaque côté deux grosses équipes, un super beau match et forcément on est contents de l’emporter.
Notre groupe c’est notre force, on est toujours capables de se rallier les uns aux autres et faire le travail
La pénalité à quelques minutes de la fin qui entraîne le but rouennais aurait pu vous casser le moral ?
Ça arrive, il faut être prêt à tout, il ne faut jamais être surpris de l’arbitrage. Mais notre groupe c’est notre force, on est toujours capables de se rallier les uns aux autres et faire le travail. C’est sûr que c’était un peu bête comme pénalité mais on s’en est sortis et le résultat est là.
Avec deux titres en deux ans, vous êtes clairement l’équipe qui a replacé Amiens sur le devant du hockey français…
Oui mais c’est le gros travail que Mario Richer a fait, je pense que l’on peut lui donner beaucoup de crédit, c’est un super bon coach, il y a beaucoup de crédit qui lui revient. Après c’est le travail du groupe au complet, c’est un ensemble qui fait que notre équipe est si spéciale.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Kevin Devigne Gazettesports.fr