LES GOTHIQUES : Une finale, un derby, mais surtout un immense défi

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Un an après leur succès historique en coupe de France, les Gothiques retrouvent Bercy, et doivent cette fois-ci faire face à l’ogre Rouennais.

Ce samedi 15 février, aux alentours de 18h30, les Amiénois ont donc retrouvé la glace de Bercy qui les avait vus remporter la première coupe de France de leur histoire le 17 février 2019. Mario Richer lâchait d’ailleurs à ce sujet : « C’est un beau fait d’arme que l’on a eu ici, et ça fait toujours plaisir d’y revenir. » Un lieu dont les joueurs ont donc pu s’imprégner l’espace d’un léger entraînement, eux qui avaient désormais « hâte de jouer le match » comme le soulignait l’entraîneur samarien, qui déplorait cependant une « glace très molle, faite pour les patineurs... »

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Le coach amiénois évoquait ensuite la situation de Spencer Edwards et Jérémie Romand, tous deux présents sur la glace lors de cet ultime entrainement : « Ils sont encore blessés malheureusement. Donc on a deux de nos gros piliers qui ne sont pas là, on va jouer sans eux. Disons qu’on a l’habitude depuis le début d’année on a beaucoup de blessés et on espère qu’ils seront de retour pour les play-offs. » Reste qu’avec Mario Richer, il peut toujours y avoir des surprises.

Rouen dans la peau du favori

En face des Gothiques se trouve donc une équipe rouennaise revenue à son meilleur niveau après un début de saison mitigé. Renforcés par l’apport de Cam Barker (310 matchs de NHL) défensivement et celui de Mikko Lehtonen (150 matchs d’AHL et 71 matchs de KHL) offensivement, les Dragons semblent bien supérieurs sur le papier. Ils ont d’ailleurs trouvé leur rythme de croisière avec 8 succès consécutifs (série en cours).

Pour Mario Richer, il n’y a pas de secret face à cette équipe qu’il aime comparer au PSG : « Il faut jouer le match parfait, c’est aussi simple que ça. Deux joueurs nous manquent, mais même quand tu as toute ton équipe face à Rouen, il faut être parfait. » Des prestations « parfaites » que les Gothiques ont déjà réalisé, en rivalisant à trois reprises avec les Dragons lors de leurs quatre confrontations. S’ils ont subi un lourd revers 8-1 à Rouen (le 6 décembre), les deux rencontres au Coliseum se sont soldées par des succès Rouennais aux tirs aux buts tandis qu’Amiens était allé gagner 3-2 à l’Ile Lacroix.

Par ailleurs, les Rouennais ont vécu une rencontre compliquée à Anglet (victoire 3-2), et n’ont pas pu bénéficier de la même récupération que les Picards, comme le soulignait Bastien Maïa, l’ancien amiénois : « Face à Anglet c’était dur, ils avaient besoin de points, ils ont joué comme des chiens, il n’ont rien lâché du début à la fin. On a réussi à gagner mais je pense que l’on avait déjà un peu la tête à Bercy. Malheureusement on s’est tapé 20h de car en deux jours, mais ça fait partie du jeu et je pense que la motivation et l’excitation de la finale rajouteront un peu d’énergie. »

Favoris l’an passé face à Lyon, les Gothiques sont aujourd’hui dans la peau de l’outsider contre les Dragons de Rouen. Mais qu’importe, cette équipe amiénoise est bel et bien en course pour garder son titre, d’autant qu’elle connaît la recette pour bousculer cette formation rouennaise…


Dimanche 15 février 15h00 :

Finale de coupe de France : Rouen – Amiens



Quentin Ducrocq

Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr