US CAMON – Titi Buengo : « Il y a eu tellement de choses ! »

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Pour clore cette année 2019, nous revenons avec Titi Buengo sur une belle cuvée pour l’équipe qu’il entraîne, l’US Camon, avec montée et première partie de saison réussie sur cette bonne dynamique.

Bonjour Titi, pour commencer ce retour sur 2019, quel a été le meilleur souvenir de cette année ?

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Ah, bien, c’est la montée ! Mais cela ne correspond pas forcément à un unique moment marquant, c’est tout un ensemble de choses. L’alchimie, les jeunes, vraiment un bon groupe. Et on a réussi à aller chercher quelque chose qui était difficile au départ. Si je devais ressortir le truc vraiment marquant… C’est difficile, il y a eu tellement de choses ! Aux moments où l’on perd, des équipes sont parties perdre là où il ne fallait pas perdre. C’est là que l’on a vu que l’on a eu beaucoup de chance cette saison-là.

Comment était le groupe au moment de l’obtention de la montée ?

Je ne sais pas vraiment. À la fois dans l’idée de devoir accompli et avec beaucoup de joie. Tout un ensemble de choses. C’est difficile à dire.

À l’inverse, il y aurait quelque chose qui ressortirait comme le pire souvenir de l’année ?

Le pire souvenir de l’année ? Qu’est-ce que ce serait le pire souvenir de l’année ? Je ne vois pas vraiment quelque chose de pire dans l’année. Pour moi, il n’y en a pas vraiment parce qu’aujourd’hui, je parle avec le sentiment du fait que l’on est montés. Donc je n’ai pas les mêmes émotions.

Peut-être tout de même un regret du match contre Croix en Coupe de France (perdu 0-4) ?

Oui, parce que sur un match, en Coupe de France, tu peux battre n’importe qui. Mais il faut avoir la mentalité Coupe de France et peut-être qu’on ne l’avait pas. Mais quitte à choisir, je préfère le scénario où l’on monte mais en ne faisant pas grand chose en Coupe. Ce n’est pas grave. Des coupes, on aura l’occasion d’en rejouer.

Donc, l’année a été tellement bonne que rien ne vient la ternir ?

Non, je ne trouve pas spécialement quelque chose. Les joueurs ont fait ce qu’il fallait. En fait, si je devais trouver quelque chose, cela se situerait peut-être plus dans une blessure de joueur. Comme Thomas Hallu qui était mon capitaine et qui s’est fait opéré du ménisque. Ou Adrien Ribeiro qui nous quitte et qui part à Salouël. C’est une déception parce qu’Adrien, c’est un gamin sur lequel j’ai beaucoup misé parce qu’il a de la qualité. Et puis, il nous quitte comme ça. Ça me fait quelque chose parce que c’est un gamin qui nous aurait apporté. Mais tu ne peux pas retenir un joueur qui veut aller prendre du plaisir ailleurs.

Du coup, le bilan global à tirer de cette année est largement positif ?

Il est positif parce que l’on a su bonifier nos nuls de début de saison. On ne peut pas dire que nos 5 premiers matchs de début de saison aient été bons. Parce que l’on a laissé quand même des points lors de certains matchs où l’on menait facilement. Mais on est contents parce que nos victoires nous permettent d’effacer les 5 matchs de début de saison.

Que peut-on vous souhaiter pour 2020 ?

Garder le cap que l’on a suivi en cette fin d’année 2019. De croire en nous, de batailler pour quelque chose qui serait exceptionnel pour le club. Et surtout que l’on n’ait pas de blessés. Surtout ça !

Plus généralement, y a-t-il eu un événement dans le sport de la Métropole qui vous a marqué ?

Non, pas spécialement, je me consacre à mon équipe. Ce qui m’a marqué concerne mon équipe. Ce serait l’absence de Zahir Zerdab pendant 5 matchs et son retour qui change carrément notre championnat. Ça, oui, ça m’a marqué.

Du coup, si j’élargis au sport français ou international, ce serait la même réponse ?

Ah, je dirais que ce qui m’a marqué, c’est le 6ème Ballon d’Or de Messi.


Morgan Chaumier

Crédit photo : Audrey Louette – Gazettesports