Après un très bon match et une fin de rencontre de folie, les Amiénois sont parvenus à s’imposer 5-1 face à Ferencvaros. Il faut maintenant compter sur une défaite de Nottingham pour se qualifier !
1er tiers : Amiens domine mais ne marque pas
Condamnés à l’exploit aujourd’hui, les Gothiques prennent ce match par le bon bout et après seulement trente secondes, Babcock échoue de peu à trouver le cadre suite à un bel échange avec Mattsson. Peu après, Suire écope de 2+10 (4’13), mais les Amiénois se montrent alors très solides sur cette première infériorité.
Les hommes de Mario Richer ont ensuite une belle occasion d’ouvrir le score grâce à quatre minutes consécutives en supériorité (Nagy 7’43 et Farkas 9’56), mais comme lors des trois matchs précédents, Amiens ne trouve pas la faille sur cette phase de jeu. Globalement dominateurs, les Samariens butent jusqu’à présent sur une solide équipe hongroise, qui elle, se montre dangereuse en contre. Sur deux d’entre eux, Buysse se montre d’ailleurs impérial.
Malgré un nouveau powerplay en fin de tiers (Pavuk 15’12), l’attaque amiénoise échoue à nouveau à trouver la faille. Un dernier tir de Bault biens stoppé par Arany (19’29) ne change rien, les Gothiques sont tenus en échec après 20 minutes de jeu (0-0).
2ème tiers : L’espoir est permis
Si la première action chaude de ce deuxième acte est à mettre à l’actif des Hongrois, bien stoppée par Buysse à l’occasion (22’50), les Amiénois obtiennent un nouveau powerplay dans la foulée (Pavuk 23’22). Et après plus de trois matchs sans but en supériorité, c’est Giroux qui vient enfin mettre fin à cette série en ouvrant le score face à Ferencvaros (23’51 : 0-1).
Si Babcock rejoint la prison par la suite (25’53), les Gothiques résistent bien face aux assauts hongrois. Après une belle pression amiénoise dans le camp hongrois, on retrouve ce même Babcock qui prend alors son rebond pour doubler la mise (34’15 : 0-2). S’ils obtiennent une nouvelle supériorité dans la foulée (Switzer 35’37), les Gothiques ne creusent pas l’écart à cette occasion.
Les Hongrois sont plus dangereux en fin de tiers, mais Buysse se montre solide, et même lorsque Drolet rejoint la prison (38’17), les Picards résistent à nouveau. Après 40 minutes de jeu, les Amiénois peuvent encore croire en la qualification…
3ème tiers : Fin de match de folie
Après un début de tiers sans occasion franche, les Gothiques se mettent en évidence avec des tirs successifs de Franson, Verrier et Bault, qui ne trompent cependant pas Arany. Mais Verrier rejoint ensuite la prison (43’18), et Ferencvaros met une très grosse pression sur Amiens, qui résiste grâce à un grand Buysse et également à son poteau…
Si Halley bute ensuite sur Arany après une belle action collective, le capitaine Amiénois s’illustre quelques instants plus tard en délivrant une belle passe pour Giroux qui trompe le portier hongrois d’un tir en lucarne (49’36 : 0-3). Les Picards sont même proches du quatrième lorsque Roussel envoie un superbe tir qui trouve l’équerre du but hongrois, ou que Verrier et Sabatier bute sur Arany.
Et s’ils semblaient en difficulté dans cette troisième période, les Hongrois réduisent finalement le score en fin de rencontre grâce à Farkas (56’27 : 1-3). À deux minutes du terme, Ferencvaros décide de jouer en cage vide, et Verrier parvient alors à marquer de son propre camp (59’13 : 1-4). Les Hongrois insistent ensuite en cage vide, et la fin de match devient folle lorsque à six contre cinq ils touchent la barre et que Sabatier touche le poteau dans la foulée… Quelques instants plus tard, Giroux parvient finalement à inscrire le 5ème but picard (59’45 : 1-5).
Après une fin de match totalement folle, les Gothiques sont finalement parvenus à s’imposer 5-1, se donnant ainsi une chance de qualification en cas de victoire danoise face à Nottingham.
Ferencvaros – Amiens : 1-5 [(0-0)(2-0)(1-3)]
Buts pour Ferencvaros : Farkas 56’27
Buts pour Amiens : Giroux en sup assist Verrier, Halley 23’51; Babcock assist Mattsson 34’15; Giroux assist Halley, Gibb 47’02, Verrier en cage vide assist Sabatier 59’13; Giroux 59’45
Quentin Ducrocq
Crédits photos Kevin Devigne Gazettesports.fr