Le milieu de l’ASC, Alexis Blin, a « des raisons d’être déçu ». Le milieu de terrain amiénois revient sur le scénario « catastrophe » de ce duel face au FC Nantes-Atlantique
Le blues, Alexis Blin l’avait incontestablement au sortir du vestiaire. Sitôt des débats face au FC Nantes-Atlantique ayant tourné à l’avantage des visiteurs (1-2) Au terme d’une confrontation à rebondissements où lui et ses coéquipiers amiénois avaient laissé glisser entre leurs doigts un petit point…
Comme précédemment, nous avons l’opportunité de sauver le match, de garder un point.
« Ne nous voilons pas la face, c’est évidemment frustrant que de s’incliner en toute fin d’une rencontre. Pire encore lorsque vous évoluez en infériorité numérique pendant près de soixante minutes.» Cruelle mise en scène qui avait déjà été la leur face à l’OGC Nice en ouverture de championnat (2-1), comme si l’histoire se découvrait un malin plaisir à se répéter.
« La sanction à l’encontre de Bakaye (Dibassy) m’apparaît logique. Celle-ci a toutefois considérablement déstabilisé le groupe » commentait le milieu de terrain de l’ASC. Avant qu’il ne s’exprime sur le dénouement cruel de ce bras de fer : « Comme précédemment, nous avons l’opportunité de sauver le match, de garder un point. Malheureusement, il nous échappe dans les dernières minutes. » Regrettant que la débauche d’énergie consenti par le groupe ne soit payé de retour.
C’est un triste constat mais nous accusons deux revers en trois rencontres.
« Avec un joueur en moins, l’équipe a tendance à évoluer plus bas. Les espaces sont aussi plus importants et nos adversaires ont su les exploiter. Physiquement, c’est éprouvant, psychologiquement aussi » admettait-il. Convaincu que l’effectif de l’ASC demeure se veut perfectible. Mais qu’il doit également trouver rapidement ses marques. « C’est un triste constat mais nous accusons deux revers en trois rencontres. Et à chaque fois c’est simplement zéro pointé. Certes le championnat est encore long mais il convient d’apprendre vite. La Ligue 1 Conforama ne fait pas de sentiments » avouait celui qui cherchera à dissimuler une légitime émotion en fin de semaine. Lorsqu’il foulera la pelouse du Stadium de Toulouse.
« Ce serait mentir que d’oser affirmer que cette rencontre sera comme les autres. J’ai eu le plaisir de batailler sur ce gazon, sous le maillot local ». Quelques souvenirs qu’Alexis Blin s’empressera de dissiper au coup d’envoi. Déterminé à l’image de ses coéquipiers de (re)voir la vie en rose et de repartir du Gars avec un bon résultat.
Fabrice Biniek
Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports
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