Arrivé à La Hotoie au moment où une file d’attente se formait déjà face à la friterie, notre cher Lionel HERBET nous confiait la raison de sa venue un peu tardive…
« Salut Gilles, je ne pouvais pas être plus tôt parmi vous, j’assistais à la traditionnelle messe du 15 août à Picquigny. Il faut d’ailleurs que je te raconte ce que j’ai entendu lors du sermon prononcé par Nicolas JOUY, le curé qui officiait. »
En voici un résumé.
Cela fait maintenant plusieurs années que l’Abbé Nicolas JOUY anime la messe en plein air qui se déroule sur le parking de la Grotte de Picquigny. Chaque année, il s’adresse au public avec un sujet d’actualité. Cette année, il a évoqué la notion du bien et du mal. Mais il a aussi rappelé les moments de sa jeunesse et notamment la passion qu’il avait pour le… ballon au poing.
« J’ai été bercé dans ma jeunesse par le ballon au poing »
« J’ai grandi avec le ballon au poing dans mon coin du canton de Villers Bocage. Quand j’étais enfant, il y avait une belle équipe à Hérissart. J’allais les voir jouer avec grand plaisir. C’est mon grand père qui m’a initié au ballon au poing car il m’emmenait chaque année le 15 août assister aux finales à la Hotoie. A l’époque, il y avait deux moments sacrés : la messe le matin et le ballon au poing l’après midi. Vous savez, j’ai été à mes débuts, curé de Franvillers et là bas, le ballon au poing est roi. C’est vrai qu’aujourd’hui, j’ai un peu de mal à aller à la Hotoie. Mais rien ne dit que je n’irais plus, ne serait-ce que cinq minutes après la messe. »
Voilà ce que notre ami Lionel HERBET m’a rapporté alors que nous étions à la cinquième ou sixième demi-finale sur l’esplanade de La Hotoie.
Dieu nous pardonnera de ne pas avoir suivi l’office dominical mais nous sommes heureux de vous faire connaître la passion commune du ballon au poing que nous partageons avec l’un de ses serviteurs les plus connus de notre région, Nicolas JOUY.
Nicolas JOUY qui est désormais attendu à La Hotoie le 1er septembre pour les finales de la Coupe de France ne peut rater cet événement d’autant plus que c’est le jour de la St…Gilles !
Gilles CARON
Crédits photos Reynald Valleyron/ DR