Ce samedi 25 mai, les Hoplites d’Amiens accueillent dans leur antre des 4 chênes, les finales des championnats de France masculin et féminin 2019. Rompus à l’organisation d’événement nationaux et internationaux, ils accueilleront pour la deuxième fois les finales homme et pour la première fois les finales femme.
Des finales au parfum de revanche
Nul doute que le spectacle sera au rendez-vous. En effet, même si le dernier carré proposait des affiches inédites, celles des finales sont identiques à la saison précédente. Dans ce contexte, les déçus de l’an passé, Besançon chez les hommes et Lyon chez les femmes, mettront tout en œuvre pour enfin soulever la coupe. Mais il faudra être redoutable pour détrôner les deux champions en titre parisiens depuis deux saisons, les joueurs d’IFK Paris et les joueuses de Panam’United. Les matchs pour les troisièmes places auront une tonalité plus régionale avec une autre équipe parisienne qui sera confrontée à l’équipe féminine amiénoise. Chez les hommes, Rouen sera opposé à Wasquehal. Signe de la bonne santé du floorball dans le nord de la France.
Panam’United pour garder son titre ou Lyon pour la surprise ?
Les Parisiennes n’ont pas connu la défaite cette année en signant onze victoires en douze rencontres. Seules les Dahuts ont réussi à accrocher le match nul. Les doubles championnes de France en titre signent également un bilan incroyable au niveau comptable, en ayant inscrit 77 buts et en encaissant 16 petits buts en 12 rencontres. Habituées à ces matches à enjeu, les joueuses de la capitale pourront capitaliser sur leur expérience acquise en coupe d’Europe en début d’année. Un aspect qui pourrait encore peser un peu plus dans la balance.
En face, les filles de Lyon Floorball, sont présentes pour une quatrième finale consécutive malgré des départs importants à l’intersaison. Un bilan certes moins bon que les Parisiennes, mais tout de même plus que correct avec dix victoires pour seulement deux défaites en douze matches de saison régulière. Deux défaites concédées face à leurs adversaires de finale, Panam’United. Cette finale sonnera comme une revanche pour les Lyonnaises, qui restent également sur deux finales perdues, encore une fois face à Panam’United.
La médaille de bronze pour les Hoplites à la maison ?
La saison des Amiénoises aurait pu se terminer plus tôt. Mais grâce au forfait de la talentueuse équipe des Dahuts, elle se sont retrouvées en demi-finale face à l’ogre Panam’United. Incapables de rivaliser sur ces deux matches, elles pourraient très bien terminer sur une bonne note en cas de victoire face à l’équipe 2 parisienne. Si le bilan ne leur sourit pas forcément (1 nul et 1 défaite durant la saison régulière), tout reste possible sur un match sec.
Mêlant joueuses talentueuses et débutantes, l’équipe 2 des Panam’United aura réussi à se hisser en séries dès sa première année. Classées à une troisième place très convaincante, les Parisiennes abordent le match dans la peau du favori. Athlétique et appliquée défensivement, les joueuses de la capitale n’auront pas réussi à battre les Lyonnaises en demi-finales. Elles devront donc se cantonner à jouer cette 3ème place, pour donner au podium, une consonance très parisienne.
L’IFK pour conserver son butin ou Besançon pour une première ?
L’IFK se présentera à Amiens avec un bilan très positif de treize victoires, un match nul et deux défaites, soit le deuxième meilleur bilan de la saison, derrière Besançon. Une attaque particulièrement efficace et régulière qui a inscrit 101 buts en seize rencontres de saison régulière, qui en fait la deuxième attaque du championnat, ainsi qu’une défense solide qui n’a encaissé que 47 buts, qui se classe seconde meilleure défense, une nouvelle fois derrière les Bisontins.
Les franciliens espèrent bien renouveler leur très bonne performance de l’an dernier où ils avaient dominé Besançon en finale. Il faudra pour cela faire face à l’équipe la plus dangereuse cette saison, mais l’IFK Paris part avec une expérience supérieure des finales par rapport à son adversaire.
La première équipe de cette finale 2018-2019 de Nationale 1 nous vient du Doubs avec les Dragons Bisontins, présents pour la seconde année consécutive. Fort d’un bilan quasi parfait lors de cette saison régulière, Besançon n’a pas connu la défaite depuis la finale de l’an dernier face à IFK sur le score de 6-5. Difficile d’arrêter les Dragons et leur attaque de feu, qui ont signé pas moins de quatorze succès en seize rencontres, seuls IFK et Wasquehal ont pu tenir en échec les Bisontins. Aucune équipe n’aura réussi à faire flancher la meilleure défense du championnat, qui n’a encaissé que 40 buts, soit moins de trois buts par match. En plus d’une performance défensive de haut vol, Besançon termine également meilleure attaque de cette saison avec pas moins de 110 réalisations, et plus de 6,8 buts en moyenne par match. Les Dragons Bisontins seront donc favoris pour tenter de décrocher leur premier titre de champion de France.
Une troisième place à l’accent local
Arrivés dans l’élite au début de la saison 2017-2018, les Rouennais ne cessent d’impressionner. Dotés d’un groupe talentueux et homogène, les joueurs normands auront notamment réussi à se hisser en playoffs devant les clubs emblématiques d’Annecy et Caen. En demi-finale, ils ne sont pas parvenus à renverser l’IFK Paris, tenant du titre, malgré deux rencontres accrochées. Ce match pour la troisième place de Nationale 1 pourrait, en cas de victoire, sublimer une saison d’or et déjà réussie.
En face, les Phoenix de Wasquehal, pourtant habitués à jouer les premiers rôles, devront se contenter de cette troisième place. S’ils ont perdu des joueurs importants durant l’intersaison, les Nordistes peuvent toujours compter sur un potentiel offensif important (2 joueurs dans le top 5 des meilleurs pointeurs du championnat). Nul doute que cette rencontre pour la médaille de bronze sera accrochée.
Programme du Samedi 25 mai :
11h00 : Panam’United 2-Amiens (3eme place femmes)
14h00 : Wasquehal-Rouen (3eme place hommes)
17h00 : Panam’United-Lyon (Finale femmes)
20h00 : IFK Paris-Besançon (Finale hommes)
Arthur Lasseron et Aurélien Finet
Crédit Photo : Hugo Maillard
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