Après chaque match de l’Amiens SC, la rédaction de GazetteSports livre son tableau d’honneur. Voici nos distinctions après la défaite à Angers (1-0), la quatrième consécutive à l’extérieur, samedi soir.
On a un peu aimé…
Fautif sur l’ouverture, même s’il fut abandonné par sa défense sur cette séquence de jeu, Régis Gurtner a su se remobiliser afin d’éviter le pire à son équipe. Auteurs d’arrêts décisifs devant Toko Ekambi, le gardien amiénois a ensuite assumé en venant s’exprimer devant la presse. Tandis que certains feintent davantage les journalistes que les adversaires, Gurtner – à l’instar de Monconduit, Gouano ou encore El Hajjam – ne se dérobe jamais.
Certes, Amiens n’a pas la puissance de frappe de Marseille, Lens ou encore Saint-Etienne mais cinquante-huit supporters avait fait le déplacement à Angers pour assister, très certainement, au plus mauvais match de la saison de leur équipe. Si des joueurs donnent le sentiment de choisir leur match, le noyau dur de supporters demeure présent pour une affiche de bas de tableau. Un soutien à saluer même si celui-ci demeure jusqu’ici insuffisant.
On n’a pas aimé
Présent en conférence de presse d’avant-match, Emmanuel Bourgaud avait martelé qu’Angers allait rentrer dans la gueule d’Amiens. Prévenus, les Amiénois ont été incapables de réagir à l’intensité proposée par leurs adversaires. Auteur d’une première mi-temps insipide, le promu pouvait s’estimer heureux de regagner les vestiaires avec un seul but de retard.
Jusqu’ici, Amiens a construit sa réussite en s’appuyant sur l’état d’esprit et la cohésion collective, ces deux éléments étaient tout simplement absents à Angers. Un ton en dessous dans l’engagement, les Picards n’ont jamais exprimé un quelconque esprit de révolte, comme s’ils étaient spectateurs de leur match. En outre, l’ASC est incapable d’activer un plan B lorsque le défi physique tourne en sa défaveur.
Romain PECHON
Crédits photo : PanoramiC
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