12/12 ! La série continue avec toujours autant de suspense en fin de match…
BETHUNE A 18 – 21 AMIENS A
Comme pour l’équipe réserve, nous savions depuis le début de l’année qu’il faudrait être fort à Béthune sur les ballons portés et surtout sur le jeu au pied/réception que nous travaillons depuis 15 jours.
Si nous encaissons nous-mêmes un essai sur un maul, nous dominons sur ce secteur toute la partie malgré le différentiel de poids. Les réceptions et le jeu au pied sont une grande satisfaction sur cette rencontre. Nous pouvons encore améliorer la longueur des touches en début de partie et trouver plus d’espaces libres sur les coups de pieds de déplacement souvent captés de volée par Béthune.
La première mi-temps même si notre adversaire score en premier sur un pénalité de 55m, est très bien gérée pendant 38 minutes et nous aurions pu passer en tête avec 7 points d’avance si nous n’avions pas paniqué et offert sur un plateau l’essai d’égalisation à nos adversaires (Ballon en touche volleyé dans nos 22m, passes au sol au contact par les trois quarts et pour finir : touche en 3ème sauteur contre le vent dans nos 5m (sans bloc saut dans cette zone soit dit en passant).
Même avec ces 2 minutes catastrophiques nous nous retrouvons à égalité à la mi-temps avec maintenant le vent dans le dos ce qui est de bonne augure. Pourtant, malgré une occupation au pied de qualité d’Amiens nous ne gagnerons que d’une pénalité de plus que nos adversaires grâce à Xavier Sueur qui succèdera à Fabien Feuerstoss suite à sa blessure à la main.
Les points à conserver : La gestion pied/main, les réceptions, les mauls et les touches (exceptée une…), la progression de la défense de ligne.
Les points à améliorer : Les fautes dans les rucks doivent être évitées. Les lancements de jeu derrière doivent être plus précis et tranchants.
Le Talent d’Or : Yann Marquis aurait pu le recevoir pour son essai et ses duels au contact qui seraient encore plus efficaces s’il était baissé (n’est-ce pas Abdel ?). Mais c’est Xavier Sueur qui le reçoit encore pour sa gestion au pied et pour avoir réussi les deux dernières pénalités si importantes.
Michael LOPATA