HOCKEY SUR GLACE : « J’ai un emploi du temps de Ministre »

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Vincent Buriez  « J’ai un emploi du temps de Ministre »

Depuis quelques jours, la vie de Vincent Buriez a complètement changé. Tout en poursuivant son activité professionnelle qui l’amène à beaucoup voyager y compris à l’étranger, cet ancien joueur des Spartiates et pratiquant assidu du hockey … subaquatique, est très occupé en tant que nouveau président des Gothiques.

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Invité lundi à « La Tribune » sur France Bleu Picardie, il a eu l’occasion de s’exprimer face à Mathieu Dubrulle et les « polémistes » de l’émission. Il a surtout déclaré « que les Gothiques n’étaient pas en crise ».

« J’ai un emploi du temps de Ministre » a t-il déclaré en préambule.

Et de revenir sur son parcours au sein des Gothiques, club dans lequel il est arrivé voici une quinzaine d’années en tant que dirigeant de base puis papa d’un jeune joueur.
Cette accession au poste de président (pour le moment unique)  est tout sauf une imposture.
Visiblement, Vincent Buriez connait son sujet et d’emblée, il a été confronté au problème du limogeage de l’entraineur Barry Smith et du départ de Paul Crowder un des meilleurs joueurs de l’équipe.

Ces deux départs n’ont rien à voir.

Barry  Smith  ne « passait » plus auprès de ses joueurs tandis que Crowder a été confronté à un grave problème familial. Au point de faire pleurer Vincent Buriez. Quant à Smith, les onze buts encaissés face à Rouen et Morzine ont pesé lourd dans la balance.

« Nous devons gérer le club comme une société » a insisté Buriez .

Dans ces conditions, le départ de Smith était inéluctable.  Le bureau des Gothiques qui a été réuni samedi matin s’est prononcé quasiment au complet (seul l’ancien président Thomas Henno était contre). Barry Smith a été démis de ses fonctions d’entraineur mais il reste salarié du club dans un rôle qui, lundi, n’était pas défini. En tout cas, contre Grenoble dimanche avec Olivier Duclos comme nouvel entraineur, cette équipe « apathique » surclassée contre Rouen a laissé place à une formation conquérante. C’est ce qui s’appelle le fameux choc psychologique.

Vincent Buriez estime enfin que les trois objectifs fixés par le comité, ont été remplis :
1.Qualifier l’équipe pour les play-off
2.Travailler sur la Convention
3.Faire en sorte que le bilan financier soit équilibré.

L’avenir au-delà des play-offs verra l’entrée sur la scène du Club des Bâtisseurs présidé par Paul Lhotellier qui est le plus important investisseur et dont l’avis va évidemment compter.

Lionel Herbet