Le handball amiénois à travers le temps,
Cela a commencé à 11 joueurs, comme au football et avec le même terrain avec une zone immense (11m si je me souviens bien). Les joueurs avaient du souffle et un bon tir !
Je me souviens de Paul Pruvost qui ensuite à joué à 7 et longtemps arbitré.
Rapidement, à la fin des années 50 début des 60 (1900 pas 1800!!!), nous sommes passé au Hand à 7 sous l’impulsion de l’Ecole Normale d’Amiens qui avait une salle, et d’une bande de copains qui ont formé une belle équipe qui a donné l’ossature de L’AUC dans le début des années 60.
Un club, fondement du hand à Amiens, avait sa base au Stade Charassain (son nom devait être Amiens Sport) avec un terrain en plein air (Terrains de tennis extérieurs actuels du RCA) les responsables en étaient Paul PRUNIER et José MARTIN.
A cette époque, nous avons eu à Amiens un international universitaire dans les Buts : Alain Houard connu par ailleurs (Voir Conty).
Ils se sont séparés, et chacun s’est occupé d’un club : P.Prunier (président et entraineur) pour L’AUC (mon premier club) et José Martin (entraineur) pour L’ASC avec comme président Mr Gourdin.
A l’époque, il existait une équipe de Picardie (voir photo 1966) qui participait aux tournois inter-ligues.
En ces temps anciens, nous jouions souvent en extérieur sur des terrains extrêmement variables (les dribbles n’étaient pas recommandés) ou sous des préaux, salles rudimentaires… Les gros concurrents étaient Compiègne, Fleurines, Abbeville, Beauvais, La Chapelle aux pots…et bien d’autres petits clubs qui commençaients et nous ont construit le Hand dans notre région.
En 1969, l’AUC (qui a repris ensuite avec succès) a eu un 1 An de « blanc », des joueurs ont arrêté et d’autres sont venus enrichir les rangs de l’ASC … première montée en Nationale 3 à cette époque et redescente immédiate (apprentissage).
Mr Gourdin a alors décidé de monter une équipe compétitive à L’ASC et a fait venir Dragan Dimitrijevic (Ex-international Yougoslave, champion du monde) comme entraineur-joueur, de très bon joueurs de Compiègne (Les frères Dovergnes, Saint Pierre), Albert (Les frères Capart) et d’autres Horizons : Metz (les frères Villains), Lorraine(Politi) et Toulouse (Lesausse qui jouait avec un certain Onesta) se sont joints à une équipe qui avait déjà un bon fond.
Des entraînements « comme à la mine », système de jeu, volonté, qualité … Ont fait que l’ASC est montée d’une division par an avec au passage à la fin de la saison 1974- 1975 un titre de Champion de France Nationale 3 (difficile à comparer mais comptablement au niveau actuel de L’APH).
Jean-Claude Carlier