En marge de la rencontre de « roller derby : des Rolling Candies » de ce 5 juillet 2015, nous avons rencontré Olivier Chasseriaud, vice-président du R S A qui a bien voulu nous aider à mieux découvrir son association au niveau « roller derby »
Olivier est plus en charge du roller ; Damien Valtorta, spécifiquement en charge du roller derby était naturellement totalement impliqué dans l’organisation du match, et c’est avec gentillesse qu’Olivier a fait l’intermédiaire pour répondre à nos questions et nous l’en remercions.
Patrick GRAUX : Pouvez-vous nous raconter en quelques lignes l’histoire du club ? (création, lieu, titre…), sachant que votre club a plusieurs disciplines, nous parlerons exclusivement de Roller Derby.
Olivier CHASSERIAUD : Le Roller Skating Amiénois est né en 1995 de la fusion de deux clubs de roller hockey.
En plus du roller hockey, nous avons le « loisir rando » et les « 24 heures du Man » ; et depuis trois ans, le Roller Derby ; cette discipline est quasiment féminine puisque nous avons une équipe « compétition » et une équipe « loisirs » ; en ce qui concerne les hommes, nous avons un projet de création d’équipe.
Concernant le Roller Derby, combien avez-vous de licenciés, de bénévoles et d’entraîneurs ?
» Nous avons environ 35 licenciées pour les féminines et peu d’hommes ; deux entraîneurs s’occupent de ces équipes, et lors d’un match comme aujourd’hui, c’est pas moins de 25 bénévoles qui sont de service. «
Combien y a-t-il d’équipes de roller derby en France, d’après vos informations ?
» En France, aujourd’hui, c’est pas loin de 100 équipes répertoriées par la Fédé. »
Quel est votre calendrier de compétition ? Tournoi ? Rendez-vous annuel ? J’ai vu que le championnat de France féminin n’était créé qu’à partir de la prochaine saison ? Est-ce à dire que jusqu’à présent il n’y avait que des rencontres amicales ?
» Jusqu’à présent, il y avait effectivement des matchs dits « amicaux » et des tournois ; demain, il y aura la même chose avec en plus un championnat.
Notre sport est une discipline relativement récente en France et en pleine mutation. Rien n’est comme ailleurs.
Donc, oui, il y aura un championnat avec trois plateaux à Amiens, mais en plus, lors des tournois amicaux, certains matchs seront finalement inclus dans le championnat, au niveau des résultats.
De plus, comme par le passé, il pourra y avoir des matchs amicaux. »
Avez-vous une figure emblématique qui représente le club dans cette discipline ?
» Pour les filles, notre discipline et notre club sont « trop neufs », donc pas encore, pour les hommes, nous n’en avons pas beaucoup, mais nous avons tout de même « ARKAM FURY », il s’agit d’Antoine Giampaolo, qui figure en équipe de France. «
Justement, concernant ces noms de « guerre » qu’ont tous les joueurs, comment sont-ils décidés ?
» Il existe une base de données internationale ; le joueur prend un nom et devra le garder toute sa carrière ; il devra l’utiliser même s’il change de club, même à l’international. «
Quels sont vos tarifs pour un abonnement à l’année ? Y a t-il un équipement à prévoir en début de saison ?
» Les tarifs sont de 110 € pour les loisirs et 130 € pour la compétition ; l’équipement est à la charge de chaque joueuse, mais évidemment, les joueuses peuvent se revendre entre elles un équipement d’occasion. «
Avez-vous des projets pour le club ? Vous avez été « versés » dans la catégorie Elite, donc la plus haute dans le championnat, est-ce à dire qu’à part un titre de champion il n’y a rien à gagner ?
» Comme c’est le premier championnat, on peut dire ça, cependant, déjà par le passé, les clubs ont l’habitude de faire des rencontres contre des équipes de nations étrangères ; cela continuera, mais ça n’a aucun rapport avec le championnat de France. «
Avez-vous des événements de prévus dans les prochains mois ?
» C’est les vacances, en septembre nous aurons une journée « rencontre », mais le championnat débutera en novembre. «
OK, merci Olivier, n’oubliez pas de nous transmettre vos dates à venir, nous nous ferons un plaisir de le faire savoir, et aussi d’être présent, comme aujourd’hui.
Patrick GRAUX