Alors qu’Amiénois et Bordelais sont à 1-1 dans la série, les Gothiques se rendent dès demain en Gironde pour disputer les matchs 3 et 4. Bastien Maïa s’attend encore à un défi physique intense pour ces deux rencontres.
Bastien, comment tu abordes ces matchs 3 et 4 à Bordeaux ?
Et bien comme deux gros matchs de play-offs, on a vu comment c’était compliqué ici, que ce soit pour eux ou pour nous, et nous savons que là-bas ça ne va pas être facile. Maintenant c’est à nous d’aller là-bas, ça ne va pas être pareil, on sait que l’on n’aura pas le public avec nous. On sait à quoi s’attendre et on va faire le boulot pour revenir avec le plus de victoires possibles à Amiens.
Il faut encore s’attendre à un gros défi physique…
Oui, c’est ce qu’on a vécu ici (ndlr : à Amiens), ce sera la même chose à Bordeaux, on le sait, la différence c’est que maintenant on est chez eux. Ils ont leur public, ils n’auront pas le voyage dans les jambes, mais ça fait partie du jeu, ce sont les play-offs !
Vous êtes allés en prolongation deux fois au cours des deux premiers matchs, ça peut peser sur la suite de la série ?
Le côté positif c’est que l’on est revenu à 1-1, après on sait que si on va en overtime à chaque fois, physiquement ça ne va pas être simple…Mais ça ne sera pas simple pour eux non plus, donc on n’a pas à trop réfléchir par rapport à ça.
Vous vous créez beaucoup d’occasions, il manque un peu de réussite ?
Hier je regardais le nombre de shoots que l’on a eu face à Fouquerel et que eux on eu contre notre gardien, on a presque le double. Nous shootons beaucoup à la cage et ça fatigue le gardien, c’est sur qu’il faudrait que l’on ait plus de réussite…On a beaucoup de tentatives mais je pense que des chances concrètes, on pourrait en avoir un peu plus. Mais Bordeaux joue vraiment bien défensivement donc ce n’est pas simple d’avoir ces chances là. Après, le premier but (Edwards) et le dernier (Poudrier) ont été inscrits sur des chances concrètes, donc ça veut dire que nous sommes capables de marquer sur ces actions.
Bordeaux est une équipe très intense, très physique, solide défensivement, mais malgré tout il faut rester dans votre style de jeu…
C’est le style de leur coach aussi, je pense que tous les gens qui connaissent un peu le hockey savent comment Bozon était quand il jouait. C’est l’identité qu’il a voulu instaurer dans cette équipe, et le truc c’est que nous, notre identité se rapproche quand même de la leur, du coup ça donne des matchs avec beaucoup de tension car personne ne veut perdre, ce qui est normal ! Nous sommes deux équipes intenses donc c’est logique qu’il y ait de la friction.
Quoi qu’il arrive il faut être prêt mentalement…
Oui oui, on a travaillé toute l’année pour arriver dans les play-offs donc ce n’est plus le moment de douter, il faut juste aller à Bordeaux et tout donner, on verra le résultat mais on ne peut pas se permettre d’avoir des regrets par la suite.
Quentin Ducrocq
Crédits photos Roland Sauval