Vice champion de France l’année dernière après une super parcours, le PEFA d’Amiens retrouve la compétition ce jeudi en tant que tête de série numéro 1. L’occasion pour Bruno Fagnoni de faire le point sur la rentrée et les objectifs de la section cette année.
La reprise est là, vous voilà lancé dans une nouvelle saison qui s’annonce passionnante ?
On est sur une période très intense pour nous avec l’arrivée des nouveaux élèves. Ils sont répartis sur 14 classes donc on doit s’organiser et trouver notre rythme. C’est important de prendre le temps de connaître et comprendre les problématiques de chacun. C’est aussi l’occasion de se mettre dans la dynamique d’entraînement collectif et de prendre aussi les premiers contacts avec les clubs.
Avec les résultats de l’année dernière, il est plus facile pour vous de trouvez des matchs amicaux j’imagine comme la semaine dernière contre Rouen ?
On a changé de statut et l’on est forcément plus sollicité ce qui fait plaisir et c’est un indicateur de progression et de performance. On ne peut pas répondre à toutes les sollicitations car ce n’est pas toujours évident de s’organiser et il ne faut pas non plus que ça perturbe le rythme scolaire des élèves. On a joué avec le groupe garçons des matchs amicaux contre Rouen avec deux matchs foot à 11 avec une équipe avec nos premières et l’autre nos terminales. On a aussi fait un match de futsal car ils ont démarré une section cette saison. C’était l’occasion de se jauger pour les trois formations.
Quels sont les objectifs de cette saison ?
Il y a plusieurs critères, la performance, l’épanouissement et la progression de tous nos élèves que ce soit sportivement et scolairement. C’est vraiment important d’avoir des objectifs multiples avec le côté scolaire qui est vraiment important. Forcément il y a aussi la progression sportive sur le plan individuel pour être le plus performant possible en club. Et puis il y a les compétitions avec le PEFA qui arrivent prochainement et dans lesquelles on veut montrer notre progression et confirmer nos résultats dans toutes les filières. On a énormément d’ambitions dans toutes les compétitions qui nous seront proposées et pas seulement le Jean Leroy.
Avec vos résultats j’imagine que le niveau des candidats augmente chaque année ?
Il y a une tendance depuis quelques années à avoir en quantité et qualité une énorme progression dans les candidatures. On a eu plus de 200 dossiers sur l’ensemble des sections c’est donc un signe d’attractivité et forcément plus vous avez de candidats plus vous avez de choix et cela augmente le niveau global des joueurs.
Plusieurs joueurs vous ont quitté et ont brillé l’année dernière lors du challenge Jean Leroy j’imagine que vous suivez leur progression ?
On a un œil sur leur suite avec la bascule dans le monde seniors pour la grande majorité mais il y a aussi la trajectoire étudiante qui pour certains met le football un peu de côté. On a deux garçons qui ont rejoint le club d’Avranches et leurs U19 nationaux. Ils ont été repérés pendant la phase finale par la section que l’on a affronté à Clairefontaine. Ce sont Dylan Debure et Nathan Dupuis. Après on a énormément de joueurs qui évoluent au plus haut niveau district ou en régional donc c’est une récompense pour nous de voir que nos joueurs brillent dans différentes structures. On a aussi certains jeunes qui ont de très belles progressions scolaires qui ont pour moi autant de valeur que la réussite sportive. Notre objectif reste que le maximum de nos élèves jouent au plus haut niveau. J’espère qu’ils vont réussir à passer le cap car l’ossature de cette équipe a le niveau R1-N3 dans les années à venir.
Pour performer il faudra comme l’année dernière travailler avec leur club respectif ?
Oui comme l’année dernière où l’on avait réussi à faire un travail en commun avec notamment Camon et Abbeville qui formaient la grosse partie de l’équipe. On doit trouver le meilleur parcours semaine pour chaque joueur en renforçant le lien avec les clubs et coachs. Je remercie les clubs et éducateurs qui jouent le jeu dans l’intérêt de tous.
Le Jean Leroy revient d’ailleurs dès ce jeudi avec un premier tour à la maison c’est ça ?
Oui, on va recevoir Auxerre pour notre premier tour avec le statut de tête de série numéro 1 de notre poule, ce qui est important même si ça ne garantit rien évidemment. C’est une reconnaissance des résultats des dernières années et une marque de notre progression. On va pouvoir se jauger d’entrée face à l’une des plus belles sections de France. On attend ça avec impatience et on va démarrer un nouveau cycle avec seulement 3-4 joueurs de l’équipe de l’année dernière qui vont se retrouver en première ligne cette saison. C’est à eux de prendre leurs responsabilités, pas pour faire forcément aussi bien que l’année dernière, mais pour mettre leur vécu au service du groupe. On repart sur un nouveau cycle mais avec toujours la même ambition.
Quelle sera la poule cette saison ?
On va avoir une poule vraiment difficile avec donc Auxerre, Saint-Martin-Boulogne, Rouen, Lambersart et Lens. Nous jouerons deux fois à la maison face à Auxerre et Lens et à l’extérieur face à Lambersart.
La filière féminine continue-t-elle d’avoir une ossature amiénoise ?
Oui, comme depuis le début, c’est une grosse ossature de jeunes filles qui jouent à l’ASC avec un nouveau cycle de travail sous la responsabilité technique de Teddy Dabonneville qui est détaché par l’ASC pour gérer la section. Il sera accompagné d’un staff pour encadrer au mieux le pôle féminin qui aura lui aussi de grosses ambitions.
Vous restez une structure dont l’objectif est d’aider les joueurs à être bon en club, c’est encore parfois difficile à faire comprendre à certains ?
Effectivement on est un peu au service des joueurs pour les aider à devenir des joueurs leaders et importants dans leur club. On a de moins en moins de réticence des clubs qui comprennent maintenant ce que l’on peut apporter aux joueurs. Notre objectif c’est de mettre en lumière et que nos élèves performent au plus haut niveau sur le plan sportif et scolaire.
Aurélien Finet
Crédit photo : Louis Auvin – Gazette Sports