Né à Rotterdam en Hollande le 4 juillet 2000, de parents nigérians, aujourd’hui citoyen britannique, le défenseur central Osaze Urhoghide était l’invité des médias ce jeudi avant le déplacement de l’ASC samedi à Caen.
Ce joueur qui, hélas ne parle pas un mot de notre langue, a jusqu’à présent commencé par vivre le plus difficile qui soit pour un footballeur professionnel. En effet, il a bien débuté le championnat contre Quevilly mais ensuite connu une période de disette puisque jusqu’à la fin décembre, il n’a disputé que 5 matches et demi. Trop peu pour ce garçon précédé d’une réputation logique. Nous l’avons même vu évoluer avec la réserve amiénoise entrainée par Antoine Buron. Avec l’aide d’un interprète, nous avons tenté d’y voir un peu plus clair dans le parcours de ce garçon qui nous a paru bien sympathique et réceptif. Cette disette vécue durant plusieurs mois lui a peut-être fait plus de bien que le contraire.
Urhoghide trouve que c’est normal dans la carrière d’un joueur qui est confronté à des hauts et des bas. Alors, ce qui arrive à ce garçon est après tout, normal dans une carrière professionnelle. Tout comme il admet que dans le vestiaire, à l’exception d’Andy Carroll, il éprouve certaines difficultés à nouer des contacts humains et qui peuvent même dépasser le cadre du football. Il répond par l’affirmative dès lors qu’on évoque ce problème de confiance qu’il a retrouvée depuis le début de cette année. On le sait, un sportif doit être bien dans sa tête pour pouvoir s’affirmer. C’est le cas de ce joueur qui a pris ces derniers temps une place importante en charnière centrale aux côtés de Mohamed Jaouab, arrivé aussi ces derniers temps et qui très rapidement s’est imposé. Enfin, Osaze Urhoghide a l’habitude de consulter quelques archives concernant l’adversaire, la veille d’un match. Il sait très bien que samedi il va souvent rencontrer sur son chemin, le meilleur buteur actuel de L2 : Mendy. Et déjà ce duel nous fait saliver.
Lionel Herbet
Crédit photo : Léandre Leber et Kévin Devigne – Gazette Sports