Logiques vainqueurs des Aigles de Nice, hier soir, après dix jours sans jouer, les Gothiques ont réussi leur retour à la compétition et lancent positivement un mois plutôt chargé.
Dominateurs sans réussite
Habitués à des retours de trêve compliqués, aussi bien au niveau du jeu que du score, sur les dernières années, les Amiénois ne se sont, cette fois, pas loupés. La première occasion était certes Niçoise, Hampl forçant Buysse à un bel arrêt (3’30), le contrôle du jeu était, lui, pour Amiens. En supériorité, Smach (12′) manquait de peu le cadre, alors que Trabucco touchait le poteau (13′). Les occasions devenaient de plus en plus dangereuses, jusqu’à ce Kuralt réalise un superbe numéro en solitaire dans la défense azuréenne que Laakkonen ne parvenait pas à conclure (16’30).
Un manque de réalisme qui se prolongeait en début de deuxième période, Da Costa (24′), à nouveau à cinq contre quatre, ne battant pas un Khoroshun sauvé par son poteau sur une tentative de Narbonne (27′). « Notre avantage numérique n’a pas fonctionné, et on tape deux fois les poteaux également, constatait Mario Richer. Il y a des choses à améliorer en powerplay. On a travaillé trois supériorités différentes la semaine passée pour essayer de trouver des solutions. Mais, avec les sélections, on a pu être qu’une seule fois au complet ces derniers jours ».
Kuralt montre la voie
Toujours à égalité à la mi-match, les Gothiques pouvaient toutefois s’en remettre à un Anze Kuralt dans un grand soir. Seul près du but, l’international Slovène trouvait Elie Marcos en retrait pour l’ouverture du score (1-0, 33’49). Intenable, Kuralt servait ensuite Karmeniemi sur un plateau devant le but, le finlandais manquait le cadre, mais prenait son rebond qui finissait sur le poteau (39′). Le deuxième bloc Amiénois, porté par son slovène faisait alors la différence. « On a mis du temps avant de trouver des trios qui marchent fort ensemble, mais celui avec Janne (Laakkonen), Anze (Kuralt) et Mario (Trabucco) produit chaque soir », savourait Richer.
A l’origine de l’ouverture du score, Kuralt se retrouvait à la conclusion du deuxième. Sur un palet mis devant le but par Prissaint, il récupérait le palet, dribblait Khoroshun pour doubler l’avantage (2-0, 41’14). Dominateurs et au-dessus de leurs adversaires, les Samariens se faisaient toutefois une frayeur sur un contre niçois, parfaitement conclu par Vrielynck (2-1, 54’30). Amiens s’imposait sur la plus petite des marges mais se relançait parfaitement après la défaite à Grenoble. « On a laissé que neuf occasions de but, notait Richer. On a pas été efficaces, mais il faut être positif sur notre bon jeu défensif. Il y a eu une grosse semaine d’entraînement sur et hors glace, et ça s’est vu en troisième période ».
Les Gothiques ont parfaitement réussi leur retour, idéal pour préparer la venue de Bordeaux, vendredi soir.
Adrien ROCHER
Crédit Photo : Léandre Leber – Gazette Sports
AMIENS – NICE : 2-1 (0-0, 1-0, 1-1)
Le Coliséum, Amiens
Affluence : 2900 spectateurs.
Arbitres : MM. Dehean et Bourreau
BUTS : 1-0, Marcos (assisté de Suire et Kuralt), à 33’49 ; 2-0, Kuralt (assisté de Prissaint et Trabucco), à 41’14 ; 2-1, Vrielynck (assisté de Andres et Hrehorcak), à 54’30.
AMIENS : Buysse et Savoye (gardiens) ; Bault, Narbonne (C), Karmeniemi, Favarin, Prissaint, Smach, Guillemain ; Marcos (A), Matima, Giroux, Romand, Trabucco, Suire, Laakkonen, Da Costa, West (A), Halley, Coulaud, Kuralt. Entraîneur : Mario Richer.
NICE : Khoroshun et Charton (gardiens) ; Belisle, Scolari (A), Montenoise, Spelda, Dorey, Bagin, Hoehe ; Vrielynck (C), Vondracek, Adres, Bogdanoff, Thomas, Carpentier, Switzer, Kubus, Hamrak (A), Hrehorcak, Babka, Hampl. Entraîneur : Stanislav Sutor.
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