Sport de nature par excellence où l’homme part affronter les conditions météorologiques armé d’un vélo, le VTT allie parfaitement la promesse d’une activité physique très importante à celle d’un voyage en pleine nature.
Avant même toute idée de licence ou de club, l’avantage du VTT, qui est semblable aux autres sports de nature, c’est celui de pouvoir pratiquer seul, sans structure avec comme seul coéquipier son vélo et dans un milieu naturel. Ce sport est une case dans laquelle tout le monde passe, dans la mesure ou tout le monde a déjà enfourché un vélo, même si ce dernier n’était peut-être pas un tout terrain, le fonctionnement reste le même. Le club de VTT de l’ESCL était présent lors des Olympiades de l’ESCL, le 1er juillet dernier, pour mettre en avant la pratique de cette discipline, l’occasion d’évoquer la place de l’environnement naturel dans ce sport.
Alexis André, licencié du club de VTT de Longueau se confie sur sa passion : « nous ce qui nous motive c’est de se retrouver avec les copains et de trouver des parcours techniques« . Au delà de l’aspect compétitif qui voit ses épreuves et entrainements se dérouler le plus souvent dans les cadres montagneux, les entrainements du club de Longueau se déroulent souvent au sein du bois de Fau Timon, la forêt de creuse… Cette dernière est d’ailleurs favorisée lors des périodes hivernales « le but c’est d’éviter d’être dans la boue« les conditions naturelles ont donc un certain impact sur la pratique de la discipline.
Au club, la pratique est cependant assez limitée pour ce qui est des jeunes débutants mais d’autres clubs de la région permettent un suivi dit « d’école de VTT ». Alexis insiste également sur l’aspect communautaire de la discipline, « on se croise sur certaines randonnées avec les autres clubs, on va en compétition pour s’amuser et non pas uniquement pour la gagne, c’est le dépassement de soi dans un cadre magnifique«
L’important c’est de lever les yeux, de mettre la performance de côté et de prendre le temps d’observer l’environnement dans lequel on a la chance de pratiquer.
Il en profite également pour appuyer la notion de profit de ces moments de sport dans ce genre de cadre « l’important c’est de lever les yeux, de mettre la performance de côté et de prendre le temps d’observer l’environnement dans lequel on a la chance de pratiquer ». On comprend rapidement que l’idée de ce passionné est d’allier son envie de sport à celle de cohésion avec la nature. Notre vététiste qui travaille dans un conservatoire d’espace naturel semble donc réussir à s’épanouir dans cette discipline qui allie ses deux amours. « J’ai commencé le VTT à 12 ans et je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard, et j’ai fini par travailler au contact de la nature, je pense que cela n’est pas anodin » dit-il, « quelque chose m’a amené à prendre conscience du fait que j’étais capable d’œuvrer dans l’intérêt de l’environnement. Je ne voulais plus uniquement rouler au sein du paysages, je voulais y participer«
Un sport de nature inspirant, qui amène la réflexion autour des causes écologiques ? Pour Alexis, le VTT est avant tout « un loisir et un déplacement qui permet la découverte du territoire de manière différente qu’en véhicule ». « Il faudrait passer par les écoles pour présenter ces sports aux enfants afin de leur montrer le mélange du sport et de l’environnement ». Il en profite également pour mettre en avant une autre discipline, qui nécessite encore moins de matériel : le trail. « Pour ceux qui pourraient être freinés par le fait que la pratique nécessite un vélo, le trail est beaucoup plus accessible, le seul outil sportif étant le corps humain« .
Au delà de sa pratique simple d’accès, le VTT est donc bel et bien un sport de nature de par sa pratique qui se fait en plein air mais également le fait que la discipline reste respectueuse de la nature.
Noah Lagny
Crédit photos : Théo Begler et Kevin Devigne – Gazette Sports