Alors que 2022 s’achève, de nombreux acteurs du sport dans la métropole amiénoise dressent un bilan sportif de cette année. C’est au tour du président de l’Amiens Sports Club (hockey sur gazon) Mathieu Morcrette de se prêter au jeu.
Quel bilan tirez-vous de cette année sur l’ensemble du club ?
Je retiens des licenciés en plus et le recrutement d’un nouvel éducateur sportif (Vincent Vilcot) qui amène du renouveau sur l’animation de l’école de hockey. Il y a également l’intégration de jeunes joueurs qui ont permis de progresser sur les équipes de haut de tableau avec des très bonnes performances contre des très bonnes équipes qu’on était pas loin d’accrocher. Nous avons été capable de produire du jeu avec de l’engagement qui fait plaisir à voir. Et au niveau des féminines, c’est la première fois qu’on est en N1. On est en progrès grâce à l’implication des joueuses. Nous avons également eu un nouvel entraîneur pour l’équipe sénior.
Quel a été votre meilleur souvenir avec le club cette année ?
Le tournoi N2 femmes qu’on a organisé avec des superbes matchs de l’équipe première qu’on perd malheureusement à la dernière seconde. Il y a aussi le fait que les fidèles spectateurs trouvent que notre jeu s’améliore et en sont satisfaits, ça fait plaisir en tant que président de voir que les spectateurs sont contents du jeu produit par l’équipe. Il y a aussi des « super-sundays », des week-ends ou toutes les équipes hommes et femmes jouent à domicile, et qui rassemblent beaucoup de licenciés, ce sont des supers souvenirs.
Et à l’inverse, le pire souvenir ?
Ce sont les matchs où on joue très bien, mais où on perd dans les dernières minutes et qui nous font perdre des points. C’est arrivé plusieurs fois, contre le Stade Français par exemple. Nous sommes contents de jouer mais ces moments là sont décevants.
Est-ce que l’année 2022 a répondu à vos attentes ?
Oui, globalement. Les jeunes sont performants, notamment en championnats de France. Et il faut aussi parler de l’implication des bénévoles. On a des projets qui fonctionnent grâce à eux.
Comment jugez-vous cette année par rapport à l’année dernière ?
Beaucoup moins compliquée par rapport au Covid, on a pu se projeter, avoir des envies, des objectifs. En 2021 c’était compliqué.
Qu’est-ce qui manque à l’équipe première dans les résultats ?
L’expérience, on paie souvent la jeunesse. Nous sommes contents d’avoir des jeunes et d’être un club formateur. Nous avons les défauts de notre ADN. Comme au football, les anciens savent « mettre le pied sur le ballon ». Au hockey, ils savent « mettre la crosse sur la balle ».
Quels sont les objectifs pour la suite de la saison ?
Toujours progresser, intégrer encore de nouveaux jeunes pour préparer 2023. S’ils sont motivés, ils seront la relève de demain.
Que peut-on vous souhaiter pour 2023 ?
Une bonne année ! (rires) Des performances, même si on accrochera sûrement pas le top 4, nous devons confirmer notre potentiel avec de bons résultats et des victoires de rang pour montrer que c’est faisable.
Que feriez-vous avec une enveloppe de 500 000 € sur le plan sportif ?
Il y a trois choses : avoir un club house qui ne date pas des années 40′ afin de mieux accueillir les personnes, en particulier celles à mobilité réduites ; développer le nombre de licenciés en multipliant les actions de promotion du hockey dans les écoles pour mieux faire connaître ce sport qui est complet, familial, convivial, collectif et physique ; et investir pour améliorer la compétence des entraîneurs.
Maxime Vauchel
Crédit photo : Léandre Leber