Samedi soir, Amiens recevait au Coliseum l’équipe de France de handball de moins de 21 ans, en préparation pour le prochain championnat du monde au Brésil cet été. Pour se préparer, c’est la Roumanie que la France a affrontée. Une rencontre organisée par la ligue de Picardie qui fête par ailleurs son 50 ème anniversaire.
Après une défaite concédée de peu la veille à Saint-Quentin (20-21), c’est par un bien meilleur score (29-13) que la France a achevé cette semaine de préparation. « La nuit porte conseil comme on dit. Depuis le match d’hier, On a pris conscience de l’enjeu de ce stage et du mondial qui nous attendais cet été, on a su réagir, c’est le plus important, on a fait une belle partie ce soir » nous a confié Julien MEYER, gardien de cette équipe de France moins de 21 ans.
Lors de ce match, certains joueurs se sont « révélés », et ont pu « réveiller » le public amiénois. Et c’est surtout par de nombreuse contre-attaque que la France a pu assurer le spectacle. Youenn CARDINAL, Sébastien JOUMEL ou encore Boyba SISSOKO font partis de ces joueurs très prometteurs. Ils ont, sur ce match, apporté le plus de rapidité et d’intelligence au jeu.
Ce stage effectué pour la première fois en Picardie est le dernier avant la prochaine grande compétition. Cette prochaine grande compétition permettra au staff de la délégation française de sélectionner les joueurs les plus talentueux pour rejoindre le niveau supérieur.
Leur prochain objectif est le championnat du monde de handball qui se déroulera au Brésil cet été, la dernière compétition pour ce groupe. « Ça fait maintenant 5 ans qu’on travaille ensemble. On espère finir sur une belle note, cette aventure équipe de France. Et pour les meilleurs se retrouver après » Julien MEYER. Se retrouver pourquoi pas en Equipe de France sénior, et succéder aux fameux Nicolas Karabatic, Jérome Fernandez ou encore Thierry Omeyer. D’ici là il faudra travailler dur tous les jours à l’entrainement et en championnat dans leurs clubs respectifs (Dunkerque, Créteil, Sélestat qui sont des clubs de Pro D1 ou Pro D2). Mais le rêve n’est pas si loin puisque dans un an les Jeux Olympique de Rio de 2016 permettront peut-être au meilleur de ce groupe de réaliser ce rêve Olympique.
Francis LETOCART