Blessé au genou depuis le 2 mars lors de la réception de Chamonix, le centre canadien des Gothiques d’Amiens Alexandre Boivin suit de près la série de play-offs de son équipe. Bientôt prêt à rechausser les patins, il espère que l’aventure amiénoise ne va pas s’arrêter ce week-end à Cergy.
Où en es-tu dans ta convalescence ?
Je peux commencer à faire des entraînements hors de la glace avec Mathieu (ndlr : Pingeot). Je progresse assez vite. Ce matin, j’ai pu monter sur la glace et tester ça. Ce ne sera pas pour cette fin de semaine malheureusement.
Comment sens-tu le groupe avant le match 6 ?
Honnêtement, il n’y a aucune raison de ne pas avoir de la confiance avec l’équipe que l’on a. On sait que ça va être difficile là-bas pour deux matchs, mais comme le dit le slogan des Gothiques : « rien n’est impossible ». Ce matin, il y avait un bon rythme sur la glace. Tout le monde a pu se reposer un peu avant les deux prochains matchs.
Il n’y a aucune raison de ne pas avoir de la confiance avec l’équipe que l’on a
La série est serrée, que manque-t-il à tes coéquipiers pour faire pencher la balance du bon côté ?
C’est ça qui fait que les play-offs sont tellement intéressants. À tous les matchs, ça va être une bataille jusqu’à la fin, ça peut aller de notre côté comme du leur. Ça pourrait être facilement 3-2 pour nous, ou la série pourrait même être déjà finie pour nous. Ça se joue sur des petits détails, il faut être concentré pendant 60 minutes, parce qu’une équipe comme Cergy, si on leur donne des chances, ils vont marquer.
Ils ont une très bonne attaque, mais ils arrivent aussi à vous faire sortir du match par la provocation. Alors l’aspect mental est-il capital dans cette série ?
C’est sûr qu’il fait son boulot de l’autre côté (ndlr : Denny Kearney). On le connaît, ce n’est pas la première année qu’il est ici (en Ligue Magnus). On doit rester concentré sur le match et moins sur lui et ce qu’il fait sur la glace. En tout cas, on a besoin d’être plus discipliné parce que leur powerplay est vraiment fort. On ne peut pas leur donner de chances de but parce qu’ils ont les armes pour nous faire mal.
L’idée, c’est de tout donner, pour que tu puisses revenir dans le groupe en demi-finale…
C’est ça le plan ! Les gars vont s’en occuper ces deux prochains matchs, pour que je puisse reprendre la semaine prochaine.
Julien Benesteau
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazette Sports