Quelques jours après avoir signé un beau succès face à Valenciennes, l’Amiens SC se déplace à Ajaccio pour tenter d’enchaîner. Avant cette rencontre Oswald Tanchot était présent en conférence de presse.
- « On est dans une période, quand on gagne des matchs, qui est toujours agréable. Les terrains sont meilleurs, le temps est beau, il y a du soleil, il y a des sourires. »
- « Je ne vais pas revenir sur le match de Chambly, mais quand on sort d’une prestation comme ça… j’aurais mal compris que les joueurs arrivent avec le sourire (ndlr : lundi à l’entraînement). Les joueurs étaient touchés, ils ont réagi, ils ont mis ce qu’il fallait dans le match pour réagir. »
- « J’ai constaté quelque chose dans la saison, c’est qu’à chaque fois que l’on bat une équipe, on ne mérite pas de la battre, mais quand on perd, on est toujours fair-play on reconnait toujours la supériorité de l’adversaire. J’ai l’impression qu’à chaque fois que l’on a gagné un match c’était presque un vol. »
- Interrogé sur ce possible « déplacement compliqué » à Ajaccio : »Pas plus qu’ailleurs, d’autant que les contextes aujourd’hui sont peu pareil pour tout le monde avec les stades vides. Ce serait un raccourci trop facile et je trouverai que ce serait même irrespectueux pour les clubs corses de parler de contexte difficile. »
- « Je pense que les joueurs ont envie de regoutter au plaisir de la victoire que l’on a connue mardi, c’est quelque chose qu’ils ont en tête. Moi de mon côté j’ai l’obligation et le devoir de préserver les organismes, parce que c’est le 5ème match en quatorze jours et il y a un risque pour certains à tout jouer. »
- « Je regarde le calendrier qui nous attend, on a un rôle d’arbitre sur la fin de saison par rapport au maintien. Et le seul match sans enjeu pour le maintien c’est demain. Donc si je dois faire des rotations je ne peux quasiment les faire que demain, et je vais devoir en faire. »
- « La notion de plaisir est surtout présente dans le fait que les matchs se préparent avec beaucoup moins de charge mentale, on n’est pas dans des calculs. Tout cela s’enlève pour se concentrer sur le jeu, et surtout sur le jeu, et c’est ça qui est plaisant ; se dire comment bien jouer pour gagner, sans être dans des calculs et des logiques trop mathématiques. »
- « On a joué la saison vraiment dans un contexte franchement particulier. Les stades, le contexte général avec une équipe reléguée, avec une difficulté à créer une équipe en tant que telle, avec un groupe qui a beaucoup bougé, avec beaucoup d’interrogations, les mercatos. »
- « Si on demande à tous les coachs, à part ceux dans le haut et aspiré par le haut de tableau, je pense qu’il n’y a pas grand monde à avoir pris du plaisir cette année. Mais d’une façon générale vous n’avez pas du en prendre trop (ndlr : les journalistes), nous pas trop, les supporters pas du tout ou pas beaucoup. »
- Interrogé sur le très grand nombre de joueurs utilisés cette saison (40) : « C’est trop, quand tu utilises beaucoup de joueurs c’est que tu as eu, soit beaucoup de blessés, soit beaucoup de mouvements, nous on a eu les deux. Ou sinon que tu n’as pas trouvé la bonne formule. C’est rarement les équipes du haut de tableau qui utilisent beaucoup de joueurs. Dans ces 40, la chose qui est positive, c’est qu’il y a beaucoup de jeunes qui ont découvert la Ligue 2 et qui ont été lancés et c’est bien. »
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr