FOOTBALL : Interview croisée Pascal Tranquille – Marcel Glavieux (1/2)

marcel glavieux
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Depuis maintenant un mois, Pascal Tranquille est le nouveau Président du district de la Somme. Il succède à Marcel Glavieux qui était en poste depuis 1992 et qui sera donc resté durant près de trois décennies. Aujourd’hui nous allons à la rencontre de ces personnalités qui sont au demeurant totalement différentes. Ne serait-ce qu’en regard de leur contact avec le ballon.

Quel est votre premier contact avec le football ? Un match que vous avez vu, un joueur qui était votre idole de votre jeunesse ?

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Pascal Tranquille : Mon tout premier contact est Doullennais puisque mon grand-père m’amenait voir des matchs le Dimanche avant 1968. Ensuite vers 10 ans, mon premier éducateur Pierre SUEUR nous emmenait à MOULONGUET. Mes idoles de jeunesses étaient PELE et Marius TRESOR.

Marcel Glavieux : Raymond Kopa restera le joueur de ma jeunesse et nous étions nombreux à assister au café du village aux premiers matches télévisés. Le football était déjà le sport privilégié bien que le ballon au poing, dans ma commune, attirait une grande partie de la population.

Nous avons créé le stade de football dans une pâture et en 1967, ce fut ma première licence officielle

Marcel Glavieux

Quand avez-vous signé votre première licence de joueur puis de dirigeant ? Et dans quel club ?

PT : J’ai signé ma première licence de joueur en 1972/1973 à l’AS ALLERY et j’ai disputé ma première rencontre amicale en juin 1972 sur le terrain de Villers-Campsart …. Je n’étais pas encore licencié. Ma première licence de dirigeant, je l’ai prise en 2002/2003 à l’AS2A (Allery / Airaines) lorsque j’ai cessé d’entraîner pour raisons professionnelles. J’étais élu au Comité Directeur depuis 2000.

MG : C’est avec l’équipe de Mondicourt (62), mon village natal, que j’ai commencé la pratique du football. A cette époque c’était des championnats UFOLEP et il s’agissait de rencontres entre jeunes des villages avoisinants.
Mondicourt a été le village du chocolat (1000 employés) et nous avons pu bénéficier dans notre jeunesse d’équipements sportifs de qualité. Grouches Luchuel, village de Gislaine mon épouse, restera le cœur de ma carrière de joueur, dirigeant et responsable du monde associatif. En 1966, avec quelques copains et le tracteur de la ferme, nous avons créé le stade de football dans une pâture et en 1967, ce fut ma première licence officielle.

Aujourd’hui, quand vous vous plongez dans vos souvenirs, à qui pensez-vous?

TP : Pierre SUEUR mon premier éducateur, puis tous les éducateurs qui m’ont donné de leur temps ! Les plus marquants sont Jacques DEVISMES et Robert TYRAKOWSKI… Mais il y en a eu tellement, chacun m’a apporté quelque chose. Certains sont devenus des collègues en particulier Jacques HENOT !

MG : Citer particulièrement une personne me semble impossible, tant d’amis m’ont laissé des souvenirs, mais je voudrais sans les trahir, évoquer les noms d’André Pouilly, mon prédécesseur, Pierre Demagny , mon premier directeur administratif et René Niquet, le secrétaire général du RC Doullens. Une anecdote pour ce dernier, lors d’une assemblée générale du RCD il s’adressa au Sénateur Maire de Doullens « Tu vois Jacques, tu as en face de toi le futur Président de la Ligue » (ce ne sera que celui de district !)

Quand commencez-vous à vous intégrer à un sous-district ? Est-ce qu’à ce moment, vous vous imaginez qu’un jour, vous serez président du district ? 

PT : Mes premiers contacts avec le District se passent par l’intermédiaire des détections et de l’opération GUERIN (rien à voir avec Jean-Claude), j’ai commencé ma formation d’éducateur à 18 ans Amicaliste, j’ai également rapidement intégré la Commission Technique. Je n’ai participé qu’assez peu à la vie du sous-district Ponthieu même si j’en ai été, entre 85 et 90, un des référents technique notamment pour les plateaux débutants.
Quant à la Présidence du District, ce n’était pas une pensée à l’époque, je me consacrais au terrain exclusivement, je voyais nos dirigeants comme des personnes importantes dans l’organisation du Football.

MG : C’est Albert Delval, Président du Sous district Amiénois Nord qui me sollicita pour le sous district (nous faisions la route ensemble). J’ai été élu en même temps que Roger Poulain Président du SC Bernaville.
On rêve souvent de promotion dans la hiérarchie sportive  mais pour un simple dirigeant, ayant fait peu d’études, atteindre cette responsabilité semblait peu probable. Le destin en a fait tout autre.

J’ai toujours cherché à apprendre, à augmenter mes compétences en étant curieux, cela me convient bien

Pascal Tranquille

Il semble que votre cheminement n’a pas été le même. Mais vous avez démontré que vous êtes tout de même arrivé au plus haut niveau de notre  district ? 

PT : C’est venu naturellement, je n’ai jamais, autant professionnellement que sportivement, eu un plan de carrière. J’ai toujours cherché à apprendre, à augmenter mes compétences en étant curieux, cela me convient bien. On a tous un niveau d’incompétence, aussi bien faire les choses à son niveau c’est parfois suffisant, point n’est besoin de se prendre pour un autre.

MG : Le Président Yves Mercher me désigna sitôt sa nomination secrétaire général à la surprise des « cadres incontournables de l’époque ».

Vous rappelez vous de votre première rencontre ? C’était où et dans quelle circonstance ? 

PT : Je dirais que c’était aux alentours des années 1987, avec Jean-Joël HOLTZMANN nous avions lancé des camps foot sur Abbeville et toute la côte Picarde. Nous avions sollicité le District, il doit bien rester des photos !

MG : Ma première rencontre avec Pascal Tranquille eut lieu à Cartigny (où j’avais été invité pour une remise) pour une rencontre Cartigny-Allery. Pascal était l’entraineur !



Lionel Herbet

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Publié par Lionel Herbet

Journaliste historique du sport Picard et Amiénois. Lionel est la mémoire des plus grands exploits sportifs de la région.