En ces premiers jours d’une nouvelle année que nous espérons meilleure que la précédente, nous constatons avec plaisir que le cyclisme demeure un sport à la fois populaire mais aussi toujours présent dans les médias (pas tous malheureusement).
Pour preuve, le journal l’Equipe a comme il le fait depuis la guerre, désigné son champion de l’année. Et c’est un cycliste qui a été primé, en l’occurrence Julian Alaphilippe qui est devenu champion du monde sur route, 23 ans après Laurent Brochard et qui était déjà le champion des champions 2019. Chez les femmes, c’est aussi une cycliste Pauline Ferrand-Prévot, championne de VTT qui a recueilli les votes des journalistes du quotidien sportif.
Rayon picard, c’est Arnaud Demare qui a été primé. Rien que de plus normal car le beauvaisien a remporté quatre étapes au Tour d’Italie, s’est emparé du maillot de champion de France. Dommage qu’il ait été quelque peu égratigné en raison de ses confidences à un journal… breton Ouest-France. Pour nous, Arnaud Demare est Picard mais avant tout un champion qu’il faut respecter. Oui, Arnaud Demare est fier de représenter sa région et un exemple nous vient à l’esprit : quand il vient disputer le critérium d’Amiens, le Prix Jean Renaux, il se montre peu gourmand financièrement. Cela Henri-Paul Fin de Promotion Sport Picardie, le sait mieux que quiconque.
Un champion s’en est allé
Aujourd’hui, la plupart des équipes professionnelles ont repris l’entrainement car cette saison sera différente en ce sens que nous espérons tous que les dates seront respectées COVID ou pas. Mais en ce début d’année, le cyclisme a perdu un de ses glorieux champions de l’après guerre : Roger Hassenforder. C’était à la fois un coureur de grand niveau (il a remporté plusieurs étapes du Tour de France dont il a par ailleurs porté le maillot jaune) mais aussi une sorte de clown sur un vélo.
Il était Alsacien et il s’est souvent distingué dans les étapes de plat du Tour de France (il n’aimait pas la montagne). J’ai le souvenir de ce coureur ami de Pierre Pardoën et qui venait participer au critérium d’Amiens le lendemain de l’arrivée du Tour de France.
Il avait 90 ans et ce matin, j’ai lu le commentaire de Daniel Mangeas qui lui rendait hommage. Adieu Hassen.
Lionel Herbet
Lionel Herbet
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