Meneur de l’ESCLAMS, Wilfried Gantswa, arrivé cet été en Picardie, est revenu sur le début de saison, la période compliquée actuelle et la suite de la saison.
Quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison ?
Je pense que l’on a fait un bon début de saison. On est monté en puissance depuis la pré-saison, en progressant semaine après semaine. On ne s’est pas pris la tête et on a pris les rencontres les unes après les autres. Si on fait un bilan comptable il est positif avec 4 victoires et 2 défaites. Après dans le jeu on a encore des progrès à faire et de la marge mais on a montré de bonnes choses. On est pour le moment bien partis dans la quête du maintien et donc de notre objectif.
Vous attendiez-vous à un tel début de saison ?
On ne s’y attendait pas forcément mais après on ne s’est vraiment pas pris la tête et on a joué match par match. La confiance est venue petit à petit grâce à nos bons résultats et l’on a su enchaîner les bonnes performances. Notre objectif reste le même, soit le maintien. Notre manière de faire ne va pas changer, quand un match est terminé on passe au suivant quel que soit le résultat, cela nous permet de ne pas se focaliser sur le classement ou autre mais juste sur la rencontre qui arrive.
Il faut regarder ce que l’on peut faire et non ce que l’on ne peut pas faire
Cette coupure est venue au mauvais moment pour vous, car elle coupe votre bonne dynamique ?
Effectivement cela casse un peu notre bonne dynamique et il y a de la frustration de rester sur deux défaites et surtout ce non-match face à Loon-Plage. Après, depuis le début de saison on sait très bien que c’est une saison particulière et qu’il fallait s’attendre à tout. On fait avec et l’on espère repartir sur la même dynamique.
Vous ne pouvez pas vous entraîner pour le moment, contrairement à d’autres, comment abordez-vous cela ?
On ne se focalise pas sur les autres équipes, elles peuvent s’entraîner, tant mieux pour elles. Ça ne sert à rien de s’apitoyer sur son sort, il faut regarder ce que l’on peut faire et non ce que l’on ne peut pas faire. On garde le contact avec l’ensemble du groupe et l’on essaye de se motiver pour travailler quotidiennement.
Vous allez normalement avoir 15 jours avant la reprise, cela paraît court pour être prêt ?
Oui, c’est très court mais on devra faire avec. C’est à nous de tout faire pour être le plus en forme possible à la reprise. On ne sera pas à 100% mais il faudra tout de même jouer. C’est une nouvelle saison qui démarre et l’on va faire le maximum pour reprendre du mieux possible.
Les incertitudes extra-sportives comme la date de fin ou les éventuels problèmes financiers vous parasitent-elles ?
Non, car on est focalisé sur notre travail et nos objectifs. Le reste on ne le maîtrise pas et on laisse nos dirigeants et les personnes compétentes s’en charger.
Notre objectif ne change pas, on continue de viser le maintien quels que soient nos résultats jusque-là
Après votre début de saison et quand on voit les adversaires qu’il vous reste sur cette fin de première partie, peut-on rêver à mieux que le maintien ?
Notre objectif ne change pas, on continue de viser le maintien quels que soient nos résultats jusque-là surtout que la saison est encore longue. Dire que les matchs qui nous restent sur la phase aller sont plus simples, c’est faux car il n’y a pas de petites équipes et surtout on redémarre une nouvelle saison ou presque. Ce qui s’est passé depuis le début de la saison ne compte plus vraiment et la forme ou la méforme de chacun repart de zéro.
Comment on s’entretient durant cette période ?
On essaye de faire des exercices de musculation à domicile pour garder la forme physique. Après, personnellement j’essaye d’aller aussi toucher le ballon le maximum possible dans les terrains en plein air proches de chez nous. Ce n’est pas facile mais je pense que c’est une question de volonté.
Quel est votre meilleur souvenir sportif des dernières années ?
J’ai beaucoup de bons souvenirs et je n’ai même que très peu voire pas de mauvais souvenirs. Je vais choisir le plus récent, c’est-à-dire la victoire contre Calais en début de saison qui a lancé notre saison et cette dynamique positive.
Si vous aviez une baguette magique, où aimeriez-vous vous voir dans 5 ans ?
J’aimerais évoluer le plus haut possible que ce soit en ProA en France ou à l’étranger. C’est pour moi un réel objectif d’atteindre le plus haut niveau possible.
Aurélien Finet
Crédit Photo : Reynald Valleron et Léandre Leber – Gazettesports