Présent pour la première fois en conférence de presse, à deux jours du déplacement à Rodez, Nathan Monzango a évoqué la période actuelle traversée par l’équipe, mais il est également revenu sur ses débuts professionnels et les changements que cela implique.
Une victoire et trois matchs en une semaine
Ça fait beaucoup de bien dans la tête on en avait besoin.
On a à cœur, maintenant, d’enchaîner les victoires. On prend chaque match qui va arriver à fond, on sait que l’on a besoin de points. Pour être bien, pour monter au classement, on est concentrés et déterminés.
Cette semaine on a 3 matchs, ce n’est pas facile, surtout dans notre situation, on sait que c’est très important. Il faut être prêt physiquement et mentalement et répondre présent.
Un temps de jeu inattendu, une progression rapide
Le déclic c’est que je me suis dit que je pouvais. Je sors du monde des jeunes, j’arrive dans le grand bain et j’ai été super bien accueilli. Quand on te met dans le grand bain il faut répondre présent. Et dès le match contre Nancy il fallait être présent, il n’y a pas de jeune ou pas jeune.
Quand je suis arrivé je voulais apprendre, apprendre, apprendre. Ensuite dans les prochaines années espérer jouer plus, mais j’ai gagné énormément de temps. J’en suis heureux, tant mieux, mais il faut garder la tête froide, continuer à travailler. Rien n’est fait encore.
Les progrès fait et encore à faire
[J’ai progressé] dans mon professionnalisme. Avant je ne l’étais pas autant. Suite à ma blessure je me suis rendu compte que je faisais les choses bien, mais que ce n’était pas assez. Pour enchaîner des matchs à haute intensité comme ça, ce n’était pas assez. J’ai dû progresser, j’ai dû changer ma façon de manger, mon train de vie, etc.
Je dois progresser techniquement, tactiquement, physiquement aussi. Moi dans le groupe mon modèle c’est Opoku, vous avez vu comment il est Opoku ? C’est une machine. Si je pouvais être comme lui, voir plus fort que lui ce serait bien. Du coup j’ai des exemples dans le groupe, des gens qui travaillent, et je dois suivre ça.
Son poste
Dans l’axe, mais j’ai une place dans le groupe qui fait que je dois être opérationnel là où le coach me met. Je suis jeune, le coach me dit d’aller à gauche, je vais à gauche et je joue, dans l’axe, j’y vais et je joue. Moi c’est du temps de jeu que je veux, du coup dans l’axe, à gauche, tant que je joue, que je prends de l’expérience et du plaisir sur le terrain, ça va pour moi.
Un groupe qui va se battre
De mon point de vue, je sens que le groupe est forcément affecté par notre classement, mais on ne lâche pas. On est concentré, on sait que l’on peut donner beaucoup plus, que l’on peut faire beaucoup mieux avec l’équipe que l’on a, et les qualités individuelles que l’on a. Ça va venir, j’ai confiance, on peut faire de belles choses.
En tout cas on est une équipe qui se bat, on se bat, on a des valeurs, et ça, ça motive.
Propos recueillis par Quentin Ducrocq
Crédit photo Leandre Leber Gazettesports.fr