Nouvelle recrue de l’ESCLAMS, Mario Tonji jeune et imposant poste 5, s’est confié à Gazettesports sur son arrivée et ses objectifs.
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Mario Tonji, j’ai 21 ans. J’ai commencé le basket à 7 ans en Auvergne. J’ai ensuite rejoint Toulouge puis depuis 3 saisons j’ai intégré le pôle espoir de l’Elan-Béarnais Pau-Lacq-Orthez.
Vous avez rejoint Longueau, qu’est ce qui a motivé votre choix?
J’ai eu l’occasion de discuter avec le coach et j’ai été séduit par son discours et le projet personnel qu’il a pour moi. J’ai senti qu’il allait me faire progresser. Les joueurs déjà présents mon conforté dans mon choix car il y a l’air d’avoir une bonne équipe.
J’ai été séduit par son discours et le projet personnel qu’il a pour moi.
Vous êtes poste 5 mais vous pouvez aussi évoluer poste 4 ?
J’ai toujours joué poste 5 par rapport à mon poids, j’ai toujours été un joueur très lourd. Ces dernières années en espoir je me suis bien affûté. Je n’ai jamais trop travaillé mon shoot car j’étais dans des championnats où avec mon physique je dominais facilement dans la raquette. Lors de mon arrivée en espoir, je suis tombé face à un autre type d’adversaire et j’ai dû travailler d’autre palettes de mon jeu comme mon shoot mi-distance. Être un poste 5-4 est aujourd’hui devenu presque obligatoire. Le poste 4 m’intéresse, cela me permet de me diversifier et d’être plus menaçant.
Quels sont vos points forts ?
Je pense que ma présence aux rebonds, mon impact dans la raquette de par mon poids et ma présence font que je mobilise souvent du monde. Mon shoot mi-distance est pour moi assez fiable. Enfin ma vitesse et ma mobilité vu ma taille et mon poids sont un atout.
Quels sont vos objectifs pour la saison prochaine ?
A titre individuel, ça va être de progresser surtout sur le poste 4. Je suis aujourd’hui un poste 5 capable de jouer poste 4 et je veux devenir un véritable poste 5-4. Je vais donc travailler pour maîtriser au mieux ce poste. Et après jouer en NM2 va me permettre de découvrir un monde professionnel. Collectivement, ça va être d’aller le plus loin possible et gagner le plus possible.
Et dans les années à venir ?
Mon objectif premier est de devenir professionnel. Je ne me fixe pas de limites, je veux aller le plus haut possible. J’espère avant la fin de ma carrière être aller au minimum en ProA.
Vous avez connu l’équipe de France jeune, c’est un objectif d’y rejouer ?
C’est une expérience formidable. J’ai fait l’équipe de France quand j’étais encore à Toulouse. Le niveau n’était pas du tout le même et j’ai découvert une facette plus professionnelle du basket. J’ai forcément envie d’y retourner et comme tout joueur français je pense que j’ai envie de porter le maillot bleu et représenter mon pays.
Mon objectif premier est de devenir professionnel.
Vous allez connaître une première expérience senior, comment l’appréhendez-vous ?
Je n’ai absolument pas peur de ce changement et de la possibilité d’avoir d’autres gabarits en face de moi. Je m’adapterai aux adversaires qu’il y aura en face. Je me concentre sur moi et j’ai envie de montrer ce que je suis capable de faire et d’apporter à l’équipe. Mon objectif est de tout casser et de pas me poser de questions.
Allez-vous poursuivre vos études ou vous consacrer pleinement au basket ?
Je vais me consacrer à 100% au basket. Je suis à ma 3ème année post-bac et j’ai obtenu un BTS. Je n’ai jamais voulu faire de trop longues études et aujourd’hui je veux me concentrer exclusivement sur le basket.
Au vu du recrutement, vous pensez que le club peut espérer mieux que le maintien ?
Évoluer avec des joueurs qui ont de l’expérience et un certain CV, c’est toujours très intéressant mais ça n’a pas motivé mon choix. J’ai plus été intéressé par le CV du coach qui a été assistant en pro B. Je pense que je vais retrouver des similitudes avec le monde professionnel que j’ai connu en espoir et cela va faciliter la transition entre le monde espoir et senior. J’ai beaucoup de choses à apprendre du coach cette saison.
La défense semble également être une de vos forces….
Oui, après je pense que j’ai encore des choses à améliorer. On dit souvent que c’est l’une de mes armes mais je veux vraiment la peaufiner pour en faire un véritable atout.
Si vous deviez vous projeter dans 5 ans, où aimeriez-vous être ?
Je pense qu’être en ProB dans 5 ans c’est quelque chose de raisonnable. C’est un objectif à court terme. J’aurais, je pense, acquis assez d’expériences en NM2 et pourquoi pas NM1 d’ici là. Se voir en Pro A serait peut être un peu précipité. En tout cas, je travaille pour atteindre cet objectif.
Aurélien Finet
Crédit Photo : ESCLAMS