FOOTBALL : C.Pelissier « Jouer à Orléans, n’est pas commode »
Pour le compte du championnat Domino’s Ligue 2, les Amiénois se déplacent ce vendredi à Orléans.
Ce jeudi midi, après la séance d’entrainement et avant de partir pour Orléans, l’entraineur de l’ASC Christophe Pelissier est venu en salle de presse. Il a affiché une certaine sérénité qui s’explique par les bons résultats enregistrés ces derniers temps.
Nous l’avons signalé précédemment, les matches vont s’enchainer pour les joueurs de l’Amiens SC. Pour ceux-ci, actuellement, le calendrier est clair : jouer et ensuite récupérer avant de rejouer trois jours plus tard.
Ainsi, après Valenciennes mardi soir, les équipiers de Thomas Monconduit ont d’abord dîné ensemble, à l’écart des partenaires auprès de qui, ils ont l’habitude de partager des moments privilégiés. Mais Christophe Pelissier et son staff veillent au grain et font tout pour protéger les joueurs. Mercredi matin, ce fut la traditionnelle séance de décrassage qui a été suivie d’un repas en commun. Et ce jeudi matin, dernière séance d’entrainement avant le départ pour Orléans dans l’après-midi. Ils ne verront pas Jeanne d’Arc mais plutôt le stade de la Source.
A leur retour, il faudra penser au déplacement à Ajaccio. Compte tenu que le match a lieu mardi 27 en Corse à 18h30, Christophe Pelissier a décidé que l’équipe partirait la veille et ce, afin de se trouver dans les meilleures conditions. On remarquera en passant que la semaine prochaine, l’ASC rencontrera deux formations reléguées de L1 : Gazelec Ajaccio et Troyes.
Mais revenons à ce déplacement d’Orléans qui ne s’annonce pas commode. Orléans vient de subir une défaite à Lens 4-2 et pourtant, les joueurs d’Olivier Frapolli menaient au repos. Christophe Pelissier n’apportera qu’une seule modification à son groupe de seize : le jeune Tanguy NDombelé qui a pris une semelle contre Valenciennes, laisse sa place à Georges Gope-Fenepej (voir par ailleurs).
« C’est vrai que les joueurs ont envie de jouer et j’ajouterai que ce n’est pas le match d’Orléans qui peut poser problème sur le plan physique. Ce n’est que le deuxième match depuis dix jours. Si une accumulation de fatigue doit se produire, c’est plutôt avec les matches qui arrivent que cela pourrait survenir.
« Cela peut expliquer notre première mi-temps contre Valenciennes sur le plan physique et qui a été en deçà parce que nous n’avions pas joué depuis dix jours et que nous manquions de rythme.
« Je pense que les joueurs sont prêts à encaisser deux matches en trois jours et puis, vous savez qu’ils préfèrent jouer plutôt que de s’entrainer.
« Nous allons jouer ce match avec gourmandise. C’est toujours difficile d’aller jouer à Orléans et on l’a vu la semaine dernière puisque Strasbourg y a encaissé trois buts. Orléans fait partie de ces équipes possédant des qualités physiques mais aussi de percussions offensives avec des joueurs qui, individuellement, sont capables de faire la différence.
« On connait les forces de l’adversaire mais nous connaissons aussi les nôtres. A nous d’afficher cette rigueur que nous avons depuis le début de saison.
« Cela fait sept matches au cours desquels nous n’avons pas encaissé de buts sur situation. Cela veut dire que nous défendons bien collectivement mais aussi individuellement.
« Ce sont les fondations d’un groupe mais nous savons aussi que nous avons un potentiel offensif à exploiter. Le rapport de force, c’est à nous de l’inverser et j’ai confiance dans les qualités de mon groupe. Soyons dans la continuité de ce que nous avons fait depuis le début de saison : costauds sur le terrain et costauds dans les têtes. »
Ce vendredi à 20 heures au stade de la Source, Orléans- Amiens SC.
Lionel HERBET