À l’issue de la rencontre face à Grenoble, Paul Lhotellier, président du club des bâtisseurs est venu s’exprimer face à la presse sur la situation de Mario Richer et d’Anthony Mortas. Voici les principales déclarations à retenir de cette « conférence de presse ».
« Messages entendus »
« On a bien entendu les messages qui nous venaient de la part du public et que vous avez relayés dans la presse. Pour vous dire que l’on reste exactement sur notre plan de match que l’on avait établi depuis déjà quelques saisons avec une volonté de rester sur notre ligne, de jouer match après match et c’est ce que fait notre tandem de coach. Là on reste concentré sur nos objectifs à court terme : quatrième place au moins sur la ligue et puis vous savez que l’on a un objectif quand même sérieux avec la finale de la coupe de France. »
« Les différents acteurs vont être consultés, interrogés »
« Les décisions vont se prendre au fil de l’eau, on a aujourd’hui plusieurs options devant nous, les acteurs en présence réfléchissent de leur côté et il faut trouver la meilleure équation, avec le côté gestionnaire et les contraintes de budget que l’on a dans l’équipe. On est très contents aujourd’hui de tout ce qui s’est fait pendant ces quatre dernières années, avec une équipe globale qui s’est constituée sur la glace et hors de la glace. »
« Vous pouvez être sûr que l’on bosse sur la glace et à côté de la glace pour trouver les meilleures solutions. Il y a vraiment une volonté d’aboutir de façon favorable. On a aujourd’hui un tandem qui est pour moi extra, on aimerait pouvoir le garder mais pas à n’importe quelle condition. »
« Prochains jours cruciaux »
« Ça va se régler dans les jours prochains, pas dans l’urgence, pas dans le stress et ce sont des discussions importantes donc on va les prendre avec calme et on va bien mettre les choses sur la table, et on va trouver des solutions.
Bien sûr, le contact avec Mario est toujours établi, celui avec Anthony est toujours établi, ce sont des conversations permanentes avec évidement des ajustements au fil de l’eau. On aimerait bien avoir un plus gros budget, avoir une profondeur de banc un peu plus forte, mais nous sommes contraints par pas mal de choses. Mais avec ce que l’on a, on essaye de faire le meilleur. »
Quentin Ducrocq
Crédit photo : Leandre Leber – Gazettesports