Pour son dernier match de l’année, l’Amiens SC se déplace à Paris avant la « trêve ». Un dernier match à aborder après un nul contre Dijon et une victoire contre Rennes en Coupe.
Luka Elsner : « La victoire nous a fait du bien au moral, elle a remis une dynamique dans les vestiaires, avec des sourires. Cette approche positive de la journée et du travail fait au quotidien est la bienvenue.
Seyrhou s’entraine normalement, il peut jouer potentiellement mais sur combien de temps, je ne sais pas. Pour Gael Kakuta, c’est un peu plus difficile, il peut s’entrainer mais se sera un risque qui sera calculé pour ce match. Je ne cache pas qu’il y a des incertitudes pour ce match-là, elles sont moins amples que contre Rennes mais il reste des incertitudes. »
« Il faudra aller au sacrifice«
« Contre Paris, il ne faudra pas répondre par l’individuel, mais essayer une organisation intelligente et bloquer les espaces d’expression. Chaque mètre, centimètre va compter dans l’équation . Il faudra aller au sacrifice. Il faut s’accrocher à cette petite chance de réaliser un exploit, elle est petite mais elle existe. On ne peut pas réaliser une performance contre le PSG sans un sens profond du sacrifice en allant au bout du bout de nos forces. Je pense que nous comprenons et acceptons comment les débats vont se dérouler.
Je pense que ce n’est pas viable d’accepter que de défendre. Une phase défensive à elle seule n’est pas viable. Il faut pouvoir faire quelque chose du ballon avant qu’il ne soit repris. Il faudra trouver la brèche, une ou deux par mi-temps, il faudra alors en profiter. L’efficacité de l’équipe devra être au-delà des 100% et en amont des mini brèches. Il faudra beaucoup de courage. On peut être comme un boxeur dans les cordes et encaisser, encaisser et attendre qu’une brèche d’inattention se créée. »
« Le PSG nécessite une adaptation stratégique«
« La dynamique récente a répondu à beaucoup de questions qui ont été posées sur le PSG durant les premiers mois. Maintenant dans les analyses de match il est plus important pour nous de démontrer que certaines équipes ont pu leur rendre le match compliqué. Mais on a pu voir récemment que le PSG contre le Galatasaray est une équipe du top 5 mondial. À terme, après des désillusions, une équipe apprend. Tous les échecs passés auront tendances à faire des réussites.
La préparation est compliquée car il n’y a qu’un minimum de temps avec 48h de préparation. Il y a énormément de détails et de choses à dire. La séance devra être courte ce jour pour éviter de puiser dans les ressources. Rennes a été une bonne préparation pour affronter le PSG, même s’ils ont été irréguliers. Nous allons nous adapter au PSG, nous sommes ouverts au changement et le PSG nécessite une adaptation stratégique. Il faudra que l’on soit performants dans la résistance.
Les huits clos sont normaux deux jours avant les rencontres, les mises en places tactiques ne doivent pas être dévoilées. Ce n’est pas contre les supporters. Je pense que concernant l’ouverture des entraînements, nous sommes très ouverts. Mais l’intimité des 48h est nécessaire dans enchaînement des matches et choix stratégiques ».
Propos recueillis par Léandre Leber – La rédaction
Crédits photo : Léandre Leber – Gazettesports.fr